Le 26 avril 1986 à 1h24, le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire Lénine explose. Aujourd'hui, l'Ukraine commémore le 32ème anniversaire du plus gros accident nucléaire de l'histoire. L'incident a été classé au niveau 7 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES). Le grade le plus élevé.
Jusqu'au 5 mai, entre 500.000 et un million de "liquidateurs" seront dépêchés pour nettoyer les dégâts sur place, sécuriser la centrale et détruire les villages contaminés. Aujourd'hui, on estime que seulement 10% d'entre eux sont toujours en vie. Au lendemain de la catastrophe, la ville de Pripiat, aux abords de la centrale, est évacuée. Six jours après, ce sont les habitants de Tchernobyl qui sont forcés de fuir, suivis des populations se trouvant dans un rayon de 30 kilomètres.
Des villes, il ne reste que des habitations et lieux publics laissés à l'abandon, où jonchent sur le sol des masques à gaz. Aujourd'hui, ceux ayant vécu dans ou proche de la zone contaminée subissent encore des conséquences des radiations. Les dommages sur les générations futures pourraient concerner encore 35.000 personnes en 2060. Afin d'éviter une autre catastrophe nucléaire, une nouvelle arche, gigantesque structure mobile de 35.000 tonnes a été mise en place en novembre 2016.
Contre toute attente, cette zone hautement contaminée est devenue une réserve d'animaux sauvages. Un étude publiée en 2015 dans Current Biology révélait un recensement surprenant de chevreuils, ours, loutres ou encore loups. Entre autres, ces derniers sont sept fois plus nombreux dans la zone que dans les parcs alentours. En 1990, quelques chevaux de Przewalski, alors en voie de disparition, ont été réintroduits. Ils sont aujourd'hui une centaine. Cependant, les études ne sont pas encore assez poussées pour établir une conclusion sérieuse sur la santé des animaux sur place.
Autre surprise, Tchernobyl est également devenu une attraction touristiques pour ceux qui aiment les expériences uniques. Si l'on se fie aux statistiques officielles, 50.000 personnes se sont rendues à Tchernobyl en 2017, soit une hausse de 350% par rapport à 2012. Pour Viktor Khartchenko, gérant de l'agence de tourisme Go2chernobyl.com, ce boom s'explique par le trentième anniversaire de la catastrophe en 2016 ainsi que la mise en place du dôme de confinement qui a rassuré les curieux.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte