Trump "Personnalité de l'année" : "Je préfère quand c'est de Gaulle", dit Pascal Praud

"On peut donc insulter les femmes, humilier les Mexicains, mentir à l'Amérique. On peut dire d'Hillary Clinton 'comment satisferait-elle son pays si elle ne satisfait pas son mari ?'. On peut se conduite comme le dernier des beaufs, on peut dire des horreurs et raconter n'importe quoi. On peut traiter Barack Obama de 'président afro-américain' et expliquer que son acte est faux. On peut être vulgaire, dangereux, démago, populaire, devenir président des États-Unis, et donc être désigné 'homme de l'année'", lance d'une traite Pascal Praud.

"Car c'est une évidence : Donald Trump est l'homme de l'année, comme Hitler l'avait été en 1938, ou Staline en 1939", commente le journaliste. "Personnellement je préfère quand c'est de Gaulle en 1958, Gorbatchev en 1989 ou Jean-Paul II en 1994. Mais c'est une question de sensibilité", avoue pascal Praud.

Le magazine américain décerne cette récompense de "Personnalité de l'année" depuis 1927. Les lauréats des années précédentes ont fréquemment été des personnalités politiques et dirigeants au pouvoir ou récemment élus. La chancelière allemande Angela Merkel avait été la "Personnalité de l'année" 2015. L'actuel président américain Barack Obama fut désigné en 2008 et 2012. Le président russe Vladimir Poutine en 2007. 

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