Climat : le G7 vise de 40% à 70% de réduction des émissions de CO2 d'ici 2050

"Priorité absolue" selon Berlin et enjeu des plus importants pour la France, qui organise à la fin de l'année la conférence internationale COP21, le climat était l'un des sujets majeurs de ce nouveau sommet du G7 organisé par Angela Merkel en Bavière.

Jugeant "nécessaire" une "diminution importante des émissions mondiales de gaz à effet de serre" au cours de ce siècle, les pays du G7 se sont prononcés ce lundi 8 juin en faveur d'un objectif mondial de réduction "dans le haut de la fourchette" de 40% à 70% d'ici 2050 par rapport à 2010, "dans le cadre d'une réponse mondiale". Ils se sont également engagés à "faire (leur) part pour parvenir à une économie mondiale sobre en carbone à long terme".

Hollande satisfaits

Un accord salué par François Hollande, le président français se félicitant des "engagements ambitieux et réalistes" dans la lutte contre le réchauffement climatique pris par le G7. "Toutes les interventions aujourd'hui ont permis d'atteindre les objectifs que je voulais pouvoir placer dans ce G7", a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse à l'issue du sommet au Château d'Elmau.

Outre la priorité donnée à la diminution des gaz à effets de serre, le chef d'État a assuré qu'il y aura non seulement la garantie qu'il y aura 100 milliards de dollars pour la transition énergétique" chaque année à partir de 2020 mais qu'en plus ces ressources "seront précisées".

"Il y a un texte, des engagements, des financements et une mobilisation du monde entier. Nous n'avons pas le droit d'échouer, il faut que la réussite soit au rendez-vous", a-t-il déclaré à propos de la Conférence de Paris. Celle-ci doit établir une feuille de route contraignante pour la communauté internationale, afin de limiter le réchauffement de la planète à deux degrés par rapport à l'ère pré-industrielle, un objectif également repris à son compte par le communiqué final du sommet.

"Un accord solide" pour Obama

Le président américain a également salué les progrès enregistrés en vue d'aboutir à accord mondial "solide" en fin d'année à Paris pour lutter contre le réchauffement climatique. Soulignant les engagements pris à l'issue de cette réunion de deux jours, Barack Obama a rappelé la nécessité d'agir rapidement et avec détermination pour limiter la hausse du thermomètre mondial à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.