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#BringBackOurGirls : "Des jeunes filles soumises à l'esclavage, c'est insupportable", dit Lisa Azuelos

INVITÉE RTL - La réalisatrice, à l'origine de la mobilisation au Trocadéro pour soutenir les 200 lycéennes enlevées par Boko Haram, veut faire pression sur les dirigeants du monde entier.

Lisa Azuelos
Crédit : Frederic BUKAJLO / Abaca Press pour RTL
Lisa Azuelos : "Un cri adressé aux dirigeants du monde entier"
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Lisa Azuelos : "Des jeunes filles soumises à l'esclavage, c'est insupportable"
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Yves Calvi
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Lisa Azuelos est à l'origine du rassemblement pour dénoncer l’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria par la secte Boko Haram, qui a lieu ce mardi 13 mai place du Trocadéro, à Paris. 

La réalisatrice qui décrit cette manifestation comme un "cri humain", a produit un court-métrage contre les mariages forcés, mettant en scène notamment Julie Gayet.  L’actrice sera présente place du Trocadéro, aux côtés de Valérie Trierweiler et Carla Bruni.

Avec le hashtag #BringBackOurGirls, le monde entier s’est mobilisé sur Twitter. Michelle Obama et Hillary Clinton n’ont pas hésité à poster des message de soutien aux jeunes filles.

Un enlèvement qui remet en cause les droits humains

"C'est insupportable. Ces petites filles que l'on enlève impunément comme ça, que l'on arrache à l'éducation. C'est un geste qui est très fort, ce n’est pas un geste qui ne veut rien dire, au contraire", explique-t-elle à l’antenne de RTL.

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L’objectif de ce rassemblement est avant tout d’envoyer "un message de solidarité envers les parents de toutes ses petites filles. Ensuite, le but est de dire aux dirigeants du monde entier qui ont tellement de mal pour s'entendre politiquement, qu’il ne s'agit pas d'un conflit, il s'agit de tout ce qui remet en cause le droit universel des êtres humains", estime Lisa Azuelos. 

À travers des organismes comme l'ONU, on est tout à fait capable d'envoyer des troupes

Lisa Azuelos, réalisatrice

Depuis l’enlèvement de ces 200 lycéennes, "je ne peux pas dormir, je ne peux pas écouter une nouvelle information, celle-là c'est l'information de base pour moi", confie-t-elle.
  
Selon la réalisatrice, les dirigeants du monde entier doivent "faire pression, que ce soit moralement, financièrement ou économiquement, sur la secte Boko Haram. Je pense qu'aujourd'hui à travers des organismes comme l'ONU, on est tout à fait capable d'envoyer des troupes". 

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