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Avion Air Algérie disparu : Hollande confirme la thèse du crash et bouscule son agenda
Le président de la République, François Hollande, semble privilégier la thèse d'un crash, après la disparition d'un avion d'Air Algérie avec 51 Français à bord jeudi 24 juillet.
François Hollande, ici lors du défilé du 14 juillet à Paris, a annulé une tournée dans l'océan Indien après la disparition de l'avion d'Air Algérie (illustration)
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
Lors d'une courte déclaration devant l'Élysée, François Hollande a estimé que "tout laisse penser" que l'avion d'Air Algérie disparu jeudi "s'est écrasé au Mali", avec notamment 51 Français à bord.
Le chef de l'État, qui a annulé sa visite de trois jours dans l'océan Indien, a annoncé que "tous les moyens" militaires et civils français au Mali, seront mobilisés pour participer aux recherches, qui "dureront tout le temps qu'il faudra". "Tout doit être fait pour retrouver cet appareil", a-t-il martelé.
Hollande prudent sur les causes de l'accident
François Hollande a également indiqué que les causes du crash de l'avion restaient encore à déterminer, mais que l'équipage de l'appareil avait signalé des conditions météo "particulièrement difficiles".
"Aujourd'hui même, nous ne pouvons pas établir les causes de ce qui s'est produit. Il faudra le faire", a déclaré le Président. "Ce que nous savons, a-t-il cependant ajouté aussitôt, c'est que l'équipage a signalé, il était 1 heure 48 du matin, qu'il changeait de direction en raison de conditions météo particulièrement difficiles." Le locataire de l'Élysée n'a pas évoqué un éventuel acte terroriste.
