Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué ce jeudi 19 mars l'attentat contre le musée Bardo de Tunis qui a coûté la vie mercredi à 21 personnes, selon un message audio diffusé sur les sites jihadistes. Le groupe jihadiste, qui sévit en Syrie, en Irak et en Libye, a menacé la Tunisie d'autres attaques, affirmant qu'il ne s'agissait que "du début".
Qualifiant l'attentat contre le musée d'"attaque bénie contre l'un des foyers des infidèles en Tunisie musulmane", la voix lisant le communiqué audio affirme que l'opération sanglante a été menée par "deux chevaliers du califat, Abou Zakaria al-Tounsi et Abou Anas al-Tounsi". Ils étaient "munis d'armes automatiques et de bombes" et sont "parvenus à assiéger un groupe de ressortissants des pays croisés semant la terreur dans le coeur des infidèles". "(...) Ce que vous avez vu, ce n'est que le début. Vous n'allez jouir ni de sécurité ni de paix", poursuit l'enregistrement.
Selon le dernier bilan officiel, 20 étrangers de nationalités différentes espagnole, japonaise, colombienne, belge, britannique, polonaise et deux Français- ont été tués, en plus du Tunisien. Une bonne partie des victimes étaient des croisiéristes descendus de leur paquebot en escale pour découvrir la capitale tunisienne. La présidence tunisienne a annoncé que deux assaillants avaient été tués après l'attaque et neuf suspects arrêtés.
L'EI, qui sème la terreur dans les territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie, ne cache pas son ambition d'étendre son "califat" islamique à d'autres pays de la région arabe et même en Afrique. Il avait appelé ses combattants à attaquer des cibles occidentales "partout dans le monde". Le groupe EI a aussi revendiqué des attaques en Égypte et en Libye, pays voisin de la Tunisie.
C'est la première fois depuis la révolution de 2011 des civils sont visés en Tunisie. Les forces tunisiennes combattent à la frontière algérienne un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda, la Phalange Okba Ibn Nafaâ, responsable de la mort de dizaines de policiers et soldats tunisiens. En outre, des centaines de Tunisiens combattent dans les rangs jihadistes en Irak, en Syrie et en Libye, notamment au sein de l'EI. Au moins 500 Tunisiens, ayant combattu en Irak, en Syrie ou en Libye dans les rangs d'organisations comme l'EI sont rentrés au pays, et la police les considèrent comme la première menace sécuritaire.
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