Si en 1965, date de la création de son fonds d'investissement vous avez eu la bonne idée de confier 100 euros à Warren Buffet, vous seriez aujourd'hui à la tête d'un pécule de 1,8 million d'euros. C'est une performance absolument unique dans l'univers de la gestion financière. À la fois par la durée, un demi-siècle siècle à zigzaguer entre les crises, et par la performance.
Le gaillard, qui a aujourd'hui 84 ans, a démarré avec comme point d'appui une petite entreprises de filature en faillite. Il la rachète, la redresse et élargit peu à peu son cercle d'action. Berkshire Hathaway est en 2015 présente dans plus de 80 sociétés d'envergure mondiale. Chemins de fer, aviation privée, textile, Fruit of the Loom, Coca Cola, Amex, IBM, des assurances : tout cela vaut 314 milliards d'euros. Un parcours qui fait que des millions de gens, de par le monde, le considèrent comme un oracle, un magicien de l'investissement.
A-t-il des recettes miracles ? On pourrait le penser à la stricte lecture de son palmarès. Son fonds de placement a été, depuis sa création, 178 fois plus performant que l'indice moyen de la bourse de New York. Quand on lui demande quel bon génie lui permet d'empiler les milliards (encore plus de 12 en 2014), il se marre et donne volontiers ses principes.
Le premier, inscrit en lettres d'or : investir exclusivement dans des entreprises dont on comprend l'activité, les produits ou les services.
Ensuite, fuir les entreprises qui s'éparpillent dans des diversifications au gré des modes. Dans sa bouche, c'est faire confiance aux entreprises qui, même dirigées par des imbéciles, restent performantes. "Le jockey ça compte, dit-il, mais c'est le canasson qui court".
Enfin, ne pas spéculer, c'est-à-dire bannir les gourous et les rumeurs qui déséquilibrent l'activité économique.
La rumeur sur sa succession est constante à Omaha. C'est la ville du fin fond du Nebraska où se trouve le siège de Berkshire. Il est juste en face d'un resto très "Amérique profonde" où monsieur Buffet déjeune tous les midis depuis un demi-siècle siècle avec son complice et associé de toujours : Charlie Munger, un autre "gamin" de 91 ans.
Dans cette taverne, on raconte que leur choix est déjà fait, mais qu'il est dicté par un seul critère : il n'y aura pas de financier pur et dur à la tête de Berkshire, mais un authentique chef d'entreprise. À leur image.
Cela dit, même si l'héritage s'annonce extraordinairement robuste (61 milliards de réserve dans la société, car on ne distribue pas de dividendes chez Buffet-Munger), la succession ne sera pas un cadeau.
05/20 aux agents de Pôle Emploi. Ils sont 5.000 fonctionnaires sur 55.000, et ils cumulent 31 jours d'arrêt-maladie par an en moyenne, contre 17 pour leurs collègues qui sont juste dans le bureau d'à côté mais en contrat de droit privé. Pour leur bien-être, on leur conseille de changer de statut.
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