Présenté comme le projet qui doit sauver le secteur nucléaire français, Hinkley Point plonge EDF dans la tourmente. Thomas Piquemal avait la lourde charge de combler la dette du géant français, mais les risques liés à la construction des deux réacteurs au Royaume-Uni ont poussé le directeur financier à claquer la porte hier, dimanche 6 mars. Le groupe ne fait plus partie du peloton de tête des entreprises cotées en bourse et a même été mis à la porte du CAC 40 en début d'année. Le titre a encore chuté de 8 % ce matin après ce départ fracassant. Cela indique clairement des désaccords internes sur des dossiers stratégiques. Le projet de Hinkley Point coûtera 24 milliards d'euros et pourrait potentiellement plomber les résultats d'EDF.
Pourtant, cette construction d'EPR de l'autre côté de la Manche a le soutien du gouvernement et l'État est actionnaire à 84,5 % de l'entreprise. Emmanuel Macron a affirmé que ce projet serait très rentable "pour les 30 ans à venir" en milieu de journée ce lundi. Le groupe est toutefois toujours lourdement endetté de plus de 37 milliards d'euros et doit aussi moderniser son parc français de centrales, ce qui pourrait coûter entre 50 et 100 milliards d'euros. EDF doit aussi préparer l'intégration de la branche nucléaire d'Areva pour 1 milliard d'euros.
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