L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est réunie le 17 avril au Qatar, dans le but de tenter de geler la production de pétrole et ce pour deux raisons. La première, essentielle, tient au fait que le choc financier subi par les pays producteurs devient intenable. Le train de vie extravagant de l’Arabie-Saoudite ou du Qatar, ne peut plus masquer une situation qui tourne au tragique dans les autres pays de l’OPEP. Prenons la Libye. Ce pays est en déroute politique, financière et sociale. Cette proie rêvée pour Daech aurait besoin pour équilibrer ses comptes d’un baril à 171$. L’Iran et le Venezuela ne s’en sortent qu’à partir de 90$ le baril et pour l’Algérie le seuil est de 60$. Aujourd'hui, avec un prix moyen depuis janvier de 36$, ces pays sont au bord de l’explosion. Globalement les pertes se chiffrent à 315 milliards de dollars. Autant de turbulences pour l’économie mondiale.
La seconde raison est politique. L'Arabie Saoudite est prête à inonder le marché à perte pour préserver ses parts de marché. L’assurance d’un carnage économique. Qui affecterait par ricochet les États Unis et au-delà l’économie internationale. La raison commande donc une remontée des cours du pétrole. Sans à court terme un impact sur la reprise en Europe et en France. D’abord parce que les plans de l’Opep se limitent à une réduction contrôlée de la production. Aujourd’hui l’offre est de 97 millions de barils par jour. La demande ne dépasse pas 95 millions. C’est ce déséquilibre qu’il s’agit de réduire.
Dans le contexte actuel parler d’une augmentation c’est évoquer une hausse supportable des prix. Pas de revenir à un baril à 130 $. Une explosion des factures est d’autant moins plausible que la guerre commerciale entre grands producteurs dont l’Iran qui sort d’un embargo dévastateur et la Russie reste d’actualité.
Pas sur notre budget carburant. Mais d’une façon plus générale, le retour à meilleure fortune des pays pétroliers ne peut être que positif. Ce sont autant de marchés à nouveau solvables pour nos entreprises. Par ailleurs, la baisse brutale du pétrole nous a déjà couté très cher : nos champions mondiaux comme Total, Vallourec, Technip et les autres ont gelé leurs investissements et supprimés des emplois. Avec des conséquences en cascades sur l’ensemble de l’industrie et des services. Sans oublier qu'un pétrole moins bradé favorise la transition énergétique
Les usines des grandes entreprises japonaises auto et électronique vont suspendre une partie de leurs activités après le séisme qui a frappé le pays.
13/20 à Patrick Pergament. Le PDG de Petit bateau, créé en 1893 à Troyes et qui confectionne 85 % de ses vêtements en France, met le cap sur l'Asie pour conforter sa croissance.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte