Un fleuron de moins à Paris. On peut se rassurer en se disant que quand les commandes d’équipements d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières chutent de 20% par an, vous n’avez que deux options : mincir ou s’unir. Technip, qui a vu son résultat divisé par dix, a tenté la première dès l’an dernier en licenciant 16% de ses effectifs dans le monde et en fermant des chantiers au Brésil, en Asie et ailleurs. Mais la pression des majors de l'énergie sur leurs fournisseurs est telle que notre champion passe aujourd'hui à la seconde option, l’union. Pour changer de dimension.
Les pétroliers veulent des partenaires techniques puissants avec des bases financières solides. Ce sera apparemment le cas : cette fusion avec l'Américain FMC va créer un groupe de 49.000 personnes présent dans 45 pays pour 20 milliards de chiffre d'affaires et dont le siège sera à Londres.
La liste des poids lourds français qui s’exilent s’accélère. Chaque rachat, fusion, union, se traduit par un déménagement. Toujours de la France vers l’étranger. Renault-Nissan et Airbus sont aux Pays-Bas, Rhodia est en Belgique, Arcelor est au Luxembourg, Alcatel est en Finlande, Lafarge est en Suisse, Alstom est aux États-Unis, et Technip demain à Londres. Seule consolation dans ce dossier : trois des cinq divisions resteront en France et le centre de recherche-développement aussi.
Mais là encore, c’est la Lune qu’il faut regarder et pas le doigt qui la montre. Un siège à Londres, c’est à terme un management qui va s’y installer et des recrutements favorables aux talents locaux. On notera au passage que la menace du Brexit (la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne) ne fait pas peur aux industriels mondialisés. C'est une nouvelle démonstration de l’attractivité de la capitale anglaise.
Technip, qui a déjà supprimé 6.000 postes, dément tout plan social caché. C’est un engagement aujourd'hui. Est-ce qu’il tiendra la distance si les marchés de l’énergie restent atones, si les grands groupes du gaz et du pétrole poursuivent leur diète d’investissement ? Rien n’est moins sûr.
Pour l’heure, le groupe a une bonne police d'assurance : un carnet de commandes solide et 6 milliards de réserves financières qui devraient maintenir, au moins pour un temps, la charrette des licenciements dans sa remise. Après, on sait que les directions à Londres, loin des pressions parisiennes, sont en général plus tranchantes.
Le chimiste et pharmacien allemand Bayer prêt à racheter Monsanto, le fabricant du Roundup et n°1 mondial des semences OGM pour 43 milliards de dollars.
12/20 au guide Michelin. Le gros livre rouge (2.112 pages) va se décliner en guides régionaux. Le premier, Lyon et sa région, tient dans la poche.
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