Abus dans les garages : comment éviter les arnaques

Certaines professions en profitent-elles en temps de crise ? Toujours est-il que quelques unes d'entre elles continuent à assommer les Français avec des tarifs qui dépassent souvent l'entendement. Un sujet à retrouver dans le mensuel Capital en partenariat avec RTL.

Parmi ces métiers qui tirent profit de l'austérité, celui de garagiste revient habituellement parmi les mauvais élèves. L'enquête de Capital révèle que 68% des Français ont une opinion négative de la profession. Illustration avec Françoise, abasourdie par le montant réclamé pour un simple forfait révision. "De 120 euros c'est passé à 295 euros, s'étrangle-t-elle. Est-ce qu'il a fait couler de l'or dans le pot d'échappement ?" 

Gonfler les tarifs pour rattraper le chiffre d'affaires

Plaquettes de freins soit disant usées, climatisation qui laisse à désirer : rien n'a été épargné à Françoise et son automobile pourtant en bon état. Malgré un prix affiché attractif, les mécaniciens poussent souvent à la consommation. La ruse ? Jouer sur la peur, comme le confirme Roberto Bencivenga du magazine Auto Plus.

"Il y a une phrase qu'il ne faut surtout pas dire à un garagiste, c'est "Ma voiture à un bruit dans le frein, faites le nécessaire". C'est la porte ouverte à tous les abus et on arrive à une facture qui dépasse les 1.000 euros", indique le journaliste. 

La fidélité récompensée

Certains n'hésitent pas à gonfler les tarifs pour rattraper un chiffre d'affaires en berne de 4% pour la profession l'an dernier. Mais tous ne sont pas malhonnêtes et jouer la fidélité est souvent récompensé. "Si vous êtes honnêtes avec les gens, c'est des clients que vous gardez. Je ne vois pas l'intérêt aujourd'hui d'arnaquer quelqu'un pour gagner 3 francs six sous et perdre des clients", confie un garagiste.

Un seul conseil, il est simple : avant de confier sa voiture à un garage, il s'agit de comparer les prix. L'écart peut aller jusqu'à 30%.