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Bure : l'État veut éviter un nouveau Notre-Dame-des-Landes

Le gouvernement va annoncer ce mercredi 7 mars une grande concertation au sujet des déchets nucléaires et de l'avenir du site de Bure, dans la Meuse.

Des opposants au site de Bure, le 22 février 2018 à Bar-le-Duc
Crédit : AFP / JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN
Bure : l'État veut éviter un nouveau Notre-Dame-des-Landes
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Virginie Garin & Loïc Farge
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Cela ne va pas être simple. Sébastien Lecornu, le secrétaire d'État chargé du nucléaire, va réunir ce mercredi 7 mars après-midi les élus.

Il y aura des parlementaires et les maires de la Meuse concernés par ce site de Bure où doivent être enfouis un jour tous les déchets nucléaires de France. Il y aura aussi les producteur de déchets, comme EDF et Orano (ex-Areva).

À l'issue sera annoncé un calendrier de concertation. Il va y avoir un grand débat public en France sur "que faire de nos déchets ?", puis des réunions avec les habitants et les associations pour essayer de les rassurer sur les mesures de sécurité, de montrer aussi l'intérêt économique pour la région (les emplois créés).

En 2013, il y a avait déjà eu une tentative de débat public à Bure. Il y avait eu tellement de chahut : la première réunion avait duré vingt minutes, et les neuf suivantes avaient du être annulées. Le gouvernement va tenter d’éviter un nouveau fiasco. Mais les ONG et les associations disent qu'il n'y a rien à négocier.

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Pourquoi une concertation ? Les opposants sont tous très remontés. Ils sont contre le projet, un point c'est tout. Pour eux, enfouir à 500 mètres sous terre des déchets qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d'années, c'est trop dangereux.

En cas de problème, intervenir à une telle profondeur est délicat. Il vaut mieux, disent-ils, les garder en surface sous haute surveillance, en attendant qu'un jour les scientifiques trouvent une solution pour les décontaminer ou les recycler.

Et puis l'évacuation d'une quinzaine de "zadistes", il y a quinze jours par 500 gendarmes, n'a pas été accueillie par les opposants comme un signe de dialogue.

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