Pollution : le contrôle technique renforcé en test

Bientôt il ne sera plus possible de passer le contrôle les doigts dans le nez. En tout cas en ce qui concerne la pollution. Car les mesures actuelles apparaissent beaucoup trop légères. Ainsi actuellement lorsque vous arrivez avec votre voiture, on mesure uniquement l'opacité des gaz d'échappement. Ce qui pouvait être pertinent dans le passé est devenu obsolète, ou en tout cas insuffisant. D'autant que quasiment toutes les voitures sont déclarées conformes, y compris des modèles de plus de dix ans.

Attendez-vous donc à davantage de sévérité. Un article de la loi de transition énergétique, pris juste avant l'affaire Volkswagen, impose une analyse beaucoup plus précise des particules fines et de plusieurs gaz. Cela permettra de mesurer le niveau d'encrassement réel des moteurs diesels, mais aussi essence qui devront aussi se soumettre un à un test supplémentaire. Au final, cela prend cinq minutes supplémentaires.
Pas de panique, il s'agit pour l'instant de tester le système. Dix-sept centres, sur plus de 6.000, vont jouer les cobayes. Pour tous ceux qui feront contrôler leurs véhicules durant cette période, ça ne coûtera pas un centime en plus. D'autant  qu'aucune contre-visite n'est à craindre. La mise en application n'est pas avant le 1er janvier 2019. À partir de cette date, si votre auto n'est pas au norme, là en revanche vous n'échapperez pas à la contre-visite, avec la nécessité de passer entre-temps par le garage pour vérifier notamment le système d'injection, filtre à particules. Et forcément au final  l'addition sera certainement plus salée. Car les nouveaux appareils de mesure coûtent cher : en moyenne 5.000 euros.

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01/11/2022 à 07:05 - 03m06s