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Findus : "On ne se laissera pas faire, c'est notre usine", clame une salariée

Les salariés de "Findus France" se battent pour que leur usine de Boulogne-sur-Mer ne disparaisse pas avec le rachat de l'entreprise par un concurrent allemand.

François Hollande visite l'usine Findus de Boulogne-sur-Mer lors de sa campagne, le 27 mars 2012

Crédit : AFP

Les salariés de l'usine Findus ne veulent pas se laisser faire

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Franck Antson

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L'inquiétude grandit à Boulogne-sur-Mer où l'avenir de Findus, le spécialiste du congelé, se joue ce jeudi. Les syndicats redoutent en effet l'annonce d'un projet de cession au concurrent allemand Iglo, détenu par le fonds d'investissements Nomad situé aux Îles Vierges. Un comité central extraordinaire est prévu à 10h30 au siège de l'entreprise en banlieue parisienne. Findus France emploie actuellement plus de 200 personnes dans le Pas-de-Calais qui n'ont pas l'intention de se laisser faire. 

Monsieur le président de la République nous a dit de tenir bon . Il nous a dit qu'il était avec nous, j'espère que c'est toujours vrai

Jean-François Pruvost, délégué CFDT

Venus accompagnés leur collègues partis pour la capitale, les salariés boulonnais restés sur le port attendent des réponses sur leur avenir. Le site a déjà essuyé plusieurs tempêtes, mais la menace est cette fois plus forte, comme le fait comprendre Jean-François Pruvost, délégué CFDT depuis 30 ans chez Findus. "Ça va barder parce qu'on ne va pas se laisser bouffer comme ça par nos concurrents allemands. On va tout faire pour rester français (...) Monsieur le président de la République nous a dit de tenir bon. Il est venu nous voir et nous a dit qu'il était avec nous, j'espère que c'est toujours vrai, déclare-t-il ainsi au micro de RTL
 
Entre les candidats à la reprise, les syndicats préféreraient le fond d'investissement français pour assurer la pérennité du surgelé à Boulogne, même si l'espoir n'est pas dans tous les rangs. "On ne sait plus où on en est. On n'a plus beaucoup d'espoir (...) On a toujours été des pions, mais on ne se laissera pas faire, c'est notre usine", clame une salariée en charge des intérimaires. Ces salariés, décidés à se battre jusqu'au bout, ont déjà rendez-vous demain au ministère du Travail.  

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