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Coupe Davis : Federer, les quatre hypothèses
DÉCRYPTAGE - Roger Federer s'est enfin entraîné, mercredi 19 novembre, à deux jours de la finale de la Coupe Davis. Mais sa participation à l'événement n'est pas encore garantie.
Roger Federer, touché au dos et incertain pour la finale de la Coupe Davis contre la France, de vendredi 21 novembre à dimanche 23 novembre au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, s'est entraîné une demi-heure en fin d'après-midi, mercredi 19 novembre.
Au centre de l'attention depuis dimanche, le numéro 2 mondial a tapé des balles avec Michael Lammer, numéro 4 de l'équipe helvète, durant quelques trente minutes. Federer a d'abord joué 15 minutes en fond de court, alternant coups droits et revers à un rythme de plus en plus rapide, sans toutefois se déplacer beaucoup, puis a effectué des volées au filet durant quelques minutes.
Le Bâlois, qui a beaucoup échangé avec son capitaine Severin Lüthi, n'a pas semblé gêné dans ses mouvements. En revanche, après avoir fait travaillé son coéquipier à la volée, il a effectué une vingtaine de services mais cette fois sans forcer du tout et il est apparu assez raide sur ses jambes.
Sa participation à la finale dès vendredi sera officialisée - ou non - jeudi, à 12h30, lors du tirage au sort des deux premiers simples. Sinon, il pourrait être réservé pour le double de samedi et/ou les simples de dimanche, si aucune équipe ne l'a emporté avant. Voici les trois hypothèses possibles.
1. Il est en mesure de participer
Si Roger Federer s'est rendu au Stade Pierre-Mauroy mercredi et s'est entraîné, cela signifie qu'il se sent clairement mieux. Visiblement, il est capable de jouer, de servir, de smasher, de monter à la volée.
En outre, sur le circuit, les joueurs sont unanimes : s'il y en bien un qui peut s'adapter à la terre battue en quelques heures, c'est bien l'ancien numéro 1 mondial. Il ne sera peut-être pas au top de sa forme, aura certainement moins de repères que ses adversaires, mais sera en mesure d'être compétitif.
2. Il se réserve pour le double de samedi et/ou un simple dimanche
Deuxième hypothèse : Federer n'est pas encore tout à fait en mesure d'être aligné en simple vendredi, ou préfère se reposer une journée de plus. Le capitaine suisse peut alors décider, avec le numéro 2 mondial, de le faire entrer en jeu samedi, pour le double, ou n'attendre que le dimanche.
Problème : si la France remporte les deux premiers simples et le double, et mène donc 3-0 samedi soir, la messe sera dite pour la Suisse. Conserver Federer pour un éventuel simple décisif dimanche relève donc pour l'heure de la théorie.
3. Il déclare forfait
D'hypothèse la plus crédible en milieu de journée mercredi, cette situation semble désormais s'éloigner, même si elle n'est pas encore tout à fait à exclure. Après son test de trente minutes, et après une nouvelle nuit de sommeil, le Suisse peut s'apercevoir qu'il est capable de jouer au tennis, mais pas d'être performant sur cinq sets et sur deux ou trois jours. Il décide alors de déclarer forfait.
Personne ne souhaite que ce scénario prenne corps. Ni les Suisses, évidemment. Mais pas plus le clan français, qui l'a répété à plusieurs occasions ces dernières heures. Pas non plus le public, qui souhaite assister à une finale disputée, face à "Monsieur Tennis". Et, surtout, pas le principal intéressé, qui rêve de brandir l'un des rares trophées majeurs qui manque à son plamarès.
