Coco Ho en quart de finale du Swatch Women's Pro

PORTRAIT - La surfeuse hawaïenne de 23 ans s'est hissée en quart de finale de la 8e étape des championnats du monde de surf à Trestles en Californie.

Coco Ho, surfeuse hawaïenne au Swatch Women's Pro

Crédit : Dom Daher

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Issue d'une famille entière de surfeurs, née à Oahu, Hawaï, Coco Ho avait tout pour devenir l'une des meilleures surfeuses au monde. En 2009, elle remporte le titre de championne du monde WQS, un an après avoir été vice-championne WQS ASP (North-America). Travaillant dur depuis son plus jeune âge, elle est aujourd'hui en quart de finale au Swatch Women's Pro du 9 au 20 septembre à Trestles en Californie.

"À Hawaï, la première chose que l'on fait en sortant de l'école est d'aller surfer. Mon frère et mon père sont surfeurs professionnels, j'ai grandi dans leurs pas en les suivant quand ils allaient à l'eau". Fière d'être originaire de Honolulu, elle souhaite y faire sa vie de famille : "Là d'où tu viens représente ce que tu es, ce que tu deviens, peut aussi te casser, mais je suis originaire de la capitale mondiale du surf, cela m'a permis d'être là où j'en suis aujourd'hui".

Le surf, une histoire d'amitié

Lors de son premier contest, elle réalise à quel point c'est grisant d'être acclamée et soutenue : "Entendre son nom dans les haut-parleurs, mettre un dossard pour aller à l'eau, et toutes ces personnes me disant que j'avais fait du bon travail, c'était exceptionnel". À 8 ans déjà, elle se dit qu'elle veut devenir surfeuse professionnelle, ne cesse de s'entraîner et rentre dans le tour à l'âge de 17 ans. Depuis, Coco Ho passe peu de temps chez elle mais est loin de se sentir seule : "Dans le surf il est possible de ne penser qu'à la compétition et de s'oublier littéralement, mais pour moi, le surf est avant tout une histoire d'amitié".

Avec Mark McMorris, nous savons tous les deux ce que c'est de perdre ou de gagner

Coco Ho

Laura Enever, Stephanie Gilmore, Carissa Moore et Malia Manuel font partie de ses meilleures amies. Elles se retrouvent tout au long de l'année suivant les compétitions, tantôt chez les unes, tantôt chez les autres. Son compagnon, Mark McMorris, snowboader professionnel, est lui aussi souvent en déplacement, mais ils arrivent à se retrouver sur leurs compétitions respectives quand ils ont du temps. "Nous savons tous les deux ce que c'est que de perdre ou de gagner. Quand on se donne des conseils, nous savons exactement de quoi nous parlons, c'est très agréable. Je suis chanceuse car il est très doué dans son domaine, il a beaucoup de succès et cela me tire vers le haut. Quand il s'entraîne je pars faire du snowboard toute seule ! C'est plaisant de faire une activité qui n'a rien à voir avec le surf. Mon père est aussi un amoureux de la montagne, il nous y emmenait pour les vacances".

Coco Ho, surfeuse professionnelle au Swatch Women's Pro

Crédit : Dom Daher

Trestles, son spot favori

Ses deux parents se sont rencontrés en surfant : "Pour moi c'est très spécial, plus que ma carrière, c'est un peu grâce au surf que je suis sur terre !". Coco Ho n'imagine pas encore le futur. Après la compétition, elle souhaite se consacrer à sa vie de famille et faire des enfants : "Enfin pour ça il faudrait que je sois toujours avec la bonne personne !", souligne-t-elle en souriant. Pour l'instant rien ne compte plus à ses yeux que de surfer de mieux en mieux et de remporter cette étape du championnat du monde : "J'adore surfer ici. Depuis que je sais que la compétition se déroule à Trestles, je suis impatiente d'enfiler mon dossard car ce sont mes vagues préférées dans le monde. Je suis très heureuse de ma performance ici, contrairement à celle d'Hossegor".