Nouveau stade de Lyon : Jean-Michel Aulas tient enfin son rêve après dix ans de combat

Pour l'instant, il s'appelle le "Parc Olympique Lyonnais", en attendant qu'un sponsor lui prête son nom : le nouveau stade de l'OL est quasiment fin prêt à accueillir son premier match, Lyon-Troyes, samedi 9 janvier (17h) à l'occasion de la 19e journée de Ligue 1. Cette enceinte ultra-moderne, ultra-connecté et ultra-sécurisé s'inspire de l'Allianz Arena du Bayern Munich et surtout de l'Emirates Stadium d'Arsenal - le cabinet d'architectes anglais Populous, qui a dessiné l'enceinte londonienne, a aussi été retenu pour celle de Décines. D'une capacité de 59.186 places assises, il s'agit du troisième plus grand stade du pays, après le Stade de France (81.338 places) et le Vélodrome de Marseille (67.394). 

L'équipement est la propriété à 100% d'OL Groupe, qui a investi 450 millions d'euros pour sa construction. Le projet est né en 2004 mais n'a abouti que 12 ans plus tard, après des années de polémique et de péripéties, juridiques notamment. Mais jeudi 7 janvier, le président Jean-Michel Aulas préférait retenir "une histoire ambitieuse, une histoire sérieuse, qui va permettre dé crédibiliser la réalisation française qui, quelquefois, est un petit peu en retard. Là, je pense qu'on est en avance et on va sûrement donner des idées parce que les principes qui ont été choisis sont utilisés par l'ensemble des autres grands clubs européens".

Certes, entre le bruit des disqueuses, l'odeur de peinture et un demi-millier d'ouvriers qui s'agitaient, il était difficile d'imaginer qu'un match se déroulerait 48 heures plus tard. Mais Patrick Iliou, directeur de l'OL en charge du Parc Olympique Lyonnais rassure : tout sera prêt à temps. "Largement, a-t-il certifié, c'est juste un peu d'ameublement, un peu de nettoyage (...) C'est vraiment les quelques finitions". Même les joueurs peaufinent les derniers réglages. Ils ont effectué en fin de matinée leur première séance d'entraînement sur leur nouvelle pelouse.