Luzenac : le comité olympique rend un avis favorable à la Ligue de football professionnel
Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a rendu mercredi 3 septembre un avis consultatif défavorable à Luzenac et à sa demande d'intégration au championnat de Ligue 2.
Luzenac n'a pas reçu le soutien du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui a rendu mercredi 3 septembre un avis consultatif défavorable à l'intégration du club en Ligue 2 de football.
"Les conciliateurs proposent à la SASP Luzenac Ariège Pyrénées de s'en tenir à la décision du conseil d'administration de la LFP du 27 août 2014", écrit le CNOSF dans une décision. Le tribunal administratif de Toulouse doit entendre les deux parties ce mercredi à 14h30.
Le tribunal administratif doit se prononcer mercredi après-midi
Le tribunal administratif de Toulouse doit entendre les deux parties ce mercredi à 14h30. Le 27 août, le conseil d'administration de la Ligue avait de nouveau refusé de valider la montée en Ligue 2 de la petite équipe ariégeoise de Luzenac, faute d'éléments supplémentaires concernant la question du stade.
Dans leur avis de 14 pages, les conciliateurs du CNOSF "estiment que la décision du conseil d'administration de la LFP n'est pas entachée d'une erreur de droit ou d'une erreur manifeste d'appréciation".
Un feuilleton qui dure depuis le début de l'été
"Ils n'entendent en conséquence pas proposer à la LFP de reconsidérer cette décision", ajoutent-ils.
Le conflit entre la Ligue et Luzenac, petit village de 650 habitants niché sur les rives de l'Ariège, s'est poursuivi tout au long de l'été, au fil de rebondissements mêlant logique sportive, aspects réglementaires et procédures juridico-administratives.
Le petit club soutenu par de nombreuses personnalités politiques et sportives
Avec des débordements sur le terrain politique: le "Petit Poucet" a en effet reçu le soutien du président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel, élu de l'Ariège, et de Thierry Braillard, secrétaire d'Etat aux Sports reconduit lors du remaniement.
Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, avait de son côté rétorqué qu'il ne cèderait "à aucune pression politique d'où qu'elle vienne", et martelé que le stade choisi par le club ne répondait pas "aux normes de sécurité".
