Des mois de préparation, des semaines de labeur et voici la Ligue 1 qui pointe son nez pour une saison 2014/2015 des plus indécises. Si le PSG se présente encore en super favori, les accessits devraient faire l'objet d'une lutte acharnée à tous les étages, dans un championnat où chaque place vaut son pesant de droits TV. Ligue des champions, Ligue europa, ventre-mou ou maintien, chaque club a son objectif en tête.
Pour ce second volet de la présentation de la Ligue 1, place aux équipes capables de créer une surprise tout autant que de lutter pour le maintien. Tantôt dans la première partie de tableau, tantôt menacées, ces écuries, habituées aux joutes de l'élite française, dépendent des conditions de recrutement d'une saison sur l'autre et du niveau général du championnat qui a tendance à placer le maintien de plus en plus haut.
Les exemples ne manquent pas dans le football français et l'OGC Nice n'y a pas échappé la saison dernière. Comme ce fut le cas pour Sochaux, Auxerre et d'autres avant elles, les équipes de Ligue 1 qui goûtent à l'Europe sans les ingrédients indispensables pour y figurer et y perdurer payent souvent l'addition la saison qui suit.
13e en 2011/2012; le Gym a réalisé une excellente saison l'année d'après pour finir 4e et décrocher un ticket finalement non composté pour l'Europe (défaite 2-1 face à Limassol sur l'ensemble des deux matches). Avec un effectif décimé une partie de la saison, la formation de Claude Puel n'a pas assumé la saison dernière pour finalement assurer son maintien dans les tous derniers instants, avec 42 points.
Avec plusieurs départs d'importance (Ospina, Brüls, Pejcinovic, Abriel) et déjà une ennuyeuse blessure (Joris Delle), l'OGC Nice avance à pas de loup vers des objectifs difficiles à identifier. Avant de penser au haut du tableau, les Aiglons devront se stabiliser pour redevenir cet outsider européen que leurs nouvelles infrastructures imposent à moyen terme.
Fatalement, on ne parle pas ici des places à proprement parler. Ces deux clubs mythiques de Ligue 1, qui ont longtemps connu le purgatoire (et même les bas-fonds pour Reims) de l'élite sont revenus pour le plus grand bonheur de leurs supporters. Les plus nostalgiques qui se souviennent que leurs deux institutions cumulent 14 titres de champions de France, apprennent aujourd'hui à apprécier la forme de stabilité dont ils jouissent aujourd'hui.
Même si le FC Nantes vient de remonter, l'excellent début de saison des hommes de Michel Der Zakarian et la bonne 13e place acquise en bout d'exercice encouragent les espoirs de La Beaujoire. Néanmoins, l'interdiction de recruter et le départ du buteur et capitaine Philipp Djordjevic compliquent un temps soit peu la donne. L'intersaison mouvementée du côté des départs mais inamovible après l'affaire Bangoura aura deux issues possibles : la chute ou la stabilité payante.
Pour Reims, l'horizon semble déjà un peu plus clair malgré le départ d'Hubert Fournier pour Lyon. L'entraîneur qui avait redonné vie au Stade en faisant monter l'équipe du National en Ligue 1 pour la maintenir deux fois (14e puis 11e) était la pierre angulaire d'une équipe agréable à regarder jouer et assez efficace pour poser des problèmes aux plus grosses écuries du championnat. Avec de solides bases, Reims peut entrevoir la première partie de tableau si Jean Luc Vasseur, le nouvel entraîneur du club, fait ses preuves au plus haut niveau.
Bastia est en bien des points comparables au Stade de Reims. Également revenus dans l'élite après avoir connu le National sous les ordres de Frédéric Hantz, les Corses ont réalisé deux excellentes saisons achevées à la 11 et 10e place du classement.
Excellents à domicile (Bastia n'a perdu que 4 fois à Furiani la saison dernière), les joueurs du Sporting doivent progresser dans leurs déplacements, pas assez fructueux pour envisager mieux qu'une première partie de tableau. De plus, comme à Reims, le changement d'entraîneur sera un grand virage pour le club qui verra débuter Claude Makélélé pour la toute première fois seul aux commandes d'une équipe.
Et puisque le départ d'un entraîneur précède généralement un changement de cap difficile à négocier, Lorient peut légitimement nourrir quelques inquiétudes. Après onze années consécutives passées à diriger les Merlus (25 en cumulé), Christian Gourcuff s'en est allé pour prendre les rênes de la sélection algérienne, laissant son adjoint Sylvain Ripoll prendre la relève.
Séduisants et réguliers depuis des années, les Bretons démarrent une saison avec une incertitude qui ne les avait plus saisis depuis longtemps. Cependant, les arrivées de Walid Mesloub (un des meilleurs joueurs de Ligue 2 avec Le Havre) et de Jordan Ayew constituent un mercato intéressant et renforcent une équipe stable et expérimentée. Deux fois dans le top 10 et une seule fois premier non relégable sur les trois dernières saisons, les Merlus devront bien débuter la saison pour que leurs objectifs de pérennité sportive et financière ne bougent pas d'un fil.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte