Girondins de Bordeaux : "Il fallait changer quelque chose, ça ne pouvait plus durer", admet Jean-Louis Triaud

Président des Girondins de Bordeaux depuis 1996, Jean-Louis Triaud est l'une des figures emblématiques du football français. Très attaché à son club, il est revenu pour le Club Liza sur la passe difficile que traverse les Girondins en championnat actuellement, mais aussi sur l'éviction récente de Willy Sagnol, remplacé par Ulrich Ramé lundi 14 mars.

Pour la première du nouveau coach, Bordeaux a fait match nul 1-1 contre Bastia à domicile, un résultat décevant pour les Girondins, qui stagnent à la 14e place au classement, avec 39 unités et seulement 6 points d'avance sur le premier relégable, Ajaccio. "On est encore un peu convalescent", estime le président Bordelais. "C'est un progrès déjà, on en a pas pris 4. C'est un peu dommage d'avoir fait un match sérieux et d'avoir ouvert le score et de se faire rejoindre. On a quand même senti une équipe convalescente sur la retenue", a t-il admis.

Mais Bordeaux a fait parler de lui récemment à cause du limogeage de Willy Sagnol, au club depuis l'été 2014. Un moment douloureux pour Jean-Louis Triaud, même si l'ancien vice-champion du monde 2006 n'a pas su endiguer la mauvaise série du club : "C'est le moment difficile de la semaine. Se séparer de quelqu’un pour lequel j'ai de l'estime. On a toujours un excellent contact. Bon, il fallait changer quelque chose, ça ne pouvait plus durer", concède t-il. "surtout, il y a cette trêve internationale qui arrive mal pour pouvoir changer les choses, avoir l'effectif à sa disposition. Là, il y a 10 joueurs qui partent en sélection." Il reste 7 journées à Ulrich Ramé pour maintenir le club de Jean-Louis Triaud en Ligue 1.