David Luiz : le physiothérapeute se défend et explique sa méthode
Le physiothérapeute Eduardo Santos, qui a soigné le défenseur du PSG David Luiz, affirme avoir eu recours à un protocole qu'il a mis au point au fil des années, sans aucune injection.
David Luiz, blessé lors d'une accélération durant la première période du match OM-PSG le 5 avril, souffrait selon Eduardo Santos d'une "rupture du muscle postérieur de la cuisse de type 2". Il a néanmoins pu jouer 10 jours plus tard contre Barcelone en Ligue des champions pendant 70 minutes. Initialement, son indisponibilité était estimée à quatre semaines.
Je ne lui ai pas fait d'injection ni eu recours à la méthode du plasma enrichi en plaquettes
Eduardo Santos,physiothérapeute
"Je ne lui ai pas fait d'injection ni eu recours à la méthode du plasma enrichi en plaquettes", assure le physiothérapeute brésilien, membre du club russe du Zenit Saint-Pétersbourg, vendredi 17 avril dans les colonnes du Parisien. "Cette dernière technique peut-être intéressante mais pas pour les lésions comme celle de David", développe-t-il.
Eduardo Santos promet qu'il n'y a "aucun secret" autour des soins qu'il a pu prodiguer au joueur lors de sa venue en Russie. "Au fil des années, j'ai réussi à mettre au point un protocole qui permet de réduire de 50% au moins le temps de récupération par rapport à un traitement classique", argumente-t-il. "En gros, je me suis constitué ma propre caisse à outils dans laquelle je puise".
Au lieu d'attendre une semaine entre les différentes étapes, j'ai tout fait simultanément ou presque
Eduardo Santos,physiothérapeute
Sur David Luiz, le physiothérapeute explique avoir par exemple utilisé "une aiguille, sans produit dedans et très fine, et des électrodes". "Pour faire bref, j'ai nettoyé le muscle et je l'ai renforcé avec notamment de l'électro-stimulation. Au lieu d'attendre une semaine entre les différentes étapes, j'ai tout fait simultanément ou presque".
Après également "un gros travail de coaching mental", le physiothérapeute ajoute même que le joueur a pu toucher le ballon lundi, deux jours avant le match de Barcelone. "Il ne s'agit pas d'une recette de cuisine qu'il suffit d'appliquer. Et c'est aussi une question de feeling. Et ça, je ne peux pas le retranscrire", assure-t-il.
