Ce n'est clairement pas le groupe le plus relevé de la compétition. Mais c'est assurément l'un des plus indécis. Et même si aucun de ses membres n'a jamais disputé de finale (demi-finale pour la Belgique, la Corée et l'URSS), ce groupe H est un vrai groupe d'habitués.
La Belgique est, en effet, présente au Mondial pour la 11e fois, même si elle reste sur deux absences en 2006 et 2010. La Corée du Sud en est de son côté à neuf participations, dont huit d'affilée, contre cinq à la Russie et quatre à l'Algérie.
Si les quatre équipes font figure de candidates crédibles aux 8e de finale, il semble tout de même que la Belgique de Marc Wilmots ait un peu plus de qualité que ses adversaires. Dans les buts, les Diables Rouges alignent en effet Thibaut Courtois, champion d'Espagne et finaliste de la Ligue des champions avec l'Atletico Madrid et qui est aujourd'hui l'un des tout meilleurs gardiens du monde.
En défense, Kompany (Manchester City), Alderweireld (Atletico Madrid), Vermaelen (Arsenal) ou Vertonghen (Tottenham) jouent au plus haut niveau européen, comme les milieux Witsel (Zénit), Defour (Porto) ou Fellaini, malgré une saison pénible avec Manchester United.
Et c'est peut-être en attaque que le potentiel des jeunes Belges est le plus affolant, avec bien sûr Hazard en chef de file, mais aussi Lukaku (Everton), Mertens (Naples) ou Januzaj (Manchester United). Les joueurs de Wilmots débuteront leur tournoi le 17 juin à Belo Horizonte face à une Algérie conduite par Vahid Halilodzic et prête à créer la surprise.
"L'Algérie est difficile à manier, avec un coach qui a beaucoup d'expérience. Ca sera une équipe poil à gratter, compliquée à jouer", a prédit auprès de l'AFP Claude Le Roy, sélectionneur du Congo et grand spécialiste du football africain. "On a vu à la CAN que c'était une équipe très, très difficile à jouer. Ils n'ont pas eu de bons résultats (un nul et deux défaites) mais ils jouaient bien", a de son côté jugé Didier Six, ancien sélectionneur du Togo.
L'Algérie n'avait pourtant pas marqué le moindre but
lors de la Coupe du monde 2010 et la question de l'efficacité offensive reste présente en
dépit du talent de Feghouli ou de Taïder. "C'est vrai, mais un Mondial peut être
l'occasion de se révéler pour quelques joueurs", estime Le Roy. Islam
Slimani, auteur d'une bonne première saison avec le Sporting Portugal (10 buts
en 30 matches), pourrait profiter de l'occasion.
La Russie, de son côté, arrive forte d'une première
place en éliminatoires dans un groupe où figurait pourtant le Portugal de
Cristiano Ronaldo, poussé jusqu'en barrages. Le sélectionneur Fabio Capello peut s'appuyer sur
une ossature de groupe expérimentée, dont la grande majorité des éléments joue
dans le championnat russe.
Pour l'attaquant Kerzhakov et les siens, il est
aussi question de préparer la Coupe du monde 2018, que la Russie organisera. La Corée du Sud, enfin, essaiera de faire aussi bien
qu'en 2010, quand elle avait pour la première fois atteint les 8e de finale en
terre étrangère. Mais en qualifications asiatiques, les Coréens ont laissé une
impression mitigée, devancés lors du tour final par l'Iran.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte