S'il doit y avoir un groupe de la mort, le groupe D pourrait bien être celui-ci. Avec trois équipes de haut niveau international (Italie, Angleterre, Uruguay), l'issue des hostilités de cette poule qui compte aussi le Costa Rica paraît bien incertaine.
Seulement cinquième des éliminatoires sud-américains, la Celeste a dû passer par un barrage face à la Jordanie pour retrouver son grand voisin brésilien, à qui elle a fait tant de mal en 1950.
Son attaquant vedette Luis Suarez, auteur d'une saison de folie, joueur de l'année et meilleur buteur en Angleterre, a été opéré des ménisques le 22 mai après un problème à l'entraînement. Si sa présence au Mondial n'est pas remise en cause, retrouvera-t-il vraiment la forme et l'efficacité qui étaient les siennes avant ce repos forcé ?
L'Uruguay pourra toutefois compter sur Edinson
Cavani, prolifique avec le PSG (25 buts aux côtés de l'ogre Ibrahimovic)
et une solide défense bâtie autour de Diego Godin, champion d'Espagne avec
l'Atletico Madrid. De quoi voir grand. "L'Uruguay est la seule équipe qui peut
ébranler psychologiquement la sélection du Brésil", estimait même il y a quelques semaines l'ex n°10 de la Seleçao, Zico.
Remake du quart de finale de l'Euro 2012 remporté aux tirs au but par les Azzuri, cet Angleterre-Italie a aussi des airs de "rumble in the jungle", surnom du célèbre duel Ali-Foreman en 1974 sur le ring de Kinshasa. Car il fera très chaud et très humide à l'Arena Amazonia de Manaus, en pleine Amazonie.
Dès le lendemain du tirage au sort, les tabloïds anglais ont pointé ce rendez-vous, entre raccourcis et exagérations. Le Mirror, évoquant Manaus comme l'un des endroits "les plus mortifères" au monde, avait ainsi publié en Une un photo-montage sur fond de jungle, avec le sélectionneur anglais Roy Hodgson affublé d'un casque colonial et qui commençait "à sentir monter la chaleur".
Sur le terrain, l'Italie parait mieux armée que l'Angleterre. Si ses leaders sont un peu vieillissants, ils sont toujours performants (Pirlo, Buffon...). La Squadra possède en outre une jeune garde prometteuse (Insigne, Verratti et même Balotelli), et des valeurs sûres au top de leur forme (Motta, Chiellini, De Rossi).
Pour les hommes de Roy Hodgson, certains joueurs comptent très peu de sélections (Barkley, Lallana...) et les "tauliers" sont en difficulté. Lampard est clairement sur le déclin, Rooney n'a jamais brillé dans les grandes compétitions et les jeunes (Sterling, Oxlade-Chamberlain, Barkley, Shaw...) ne sont pas des leaders confirmés, et paraissent encore trop tendres pour ce niveau.
Il est possible aussi que le classement du
groupe se fasse en fonction des résultats obtenus contre le Costa Rica. Deuxièmes du tour final des éliminatoires Concacaf
derrière les États-Unis, les "Ticos" s'appuient sur une bonne défense
et sur quelques talents offensifs comme Bryan Ruiz (PSV Eindhoven) et Joel
Campbell (Olympiakos).
Concentrés sur leurs affrontements directs, les
trois gros seraient bien inspirés de ne pas abandonner de points à la
petite sélection centre-américaine.
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