Corruption à la FIFA : pourquoi Sepp Blatter a de fortes chances d'être réélu président

"Oui, je pense que Sepp Blatter peut être battu", a estimé Michel Platini, président de l'UEFA, concernant le vote pour la présidence de la FIFA qui a lieu ce vendredi 29 mai et qui voit s'opposer le président sortant Sepp Blatter au Prince jordanien Ali bin Al Hussein. Un constat qui ne colle pas forcément aux prévisions. Sur les 209 fédérations qui sont appelées au vote, les 100 voix de l'Afrique et de l'Asie devraient revenir au président sortant. De leur côté, les États-Unis et le Canada soutiendront le Prince jordanien. Mais si Michel Platini a appelé au vote massif des fédérations européennes contre Sepp Blatter, elles ne devraient pas toutes suivre ses consignes : la fédération française est, par exemple, encore indécise. L'élection d'Ali bin Al Hussein serait donc une véritable surprise, à laquelle les délégués des fédérations à Zurich ne croient pas.

Le vote à bulletins secrets aura quand même lieu ce vendredi 29 mai à Zurich, au siège de l'organisation. Il réunit 209 fédérations dans six confédérations (CONCACAF pour l'Amérique du Nord, COMMEBOL pour l'Amérique du Sud, UEFA pour l'Europe, CAF pour l'Afrique, AFC pour l'Asie et l'OFC pour l'Océanie). Comme le rapporte Le Figaro, chaque fédération dispose d'une voix. Pour être élu au premier tour, le candidat doit recevoir le soutien des deux tiers des fédérations. Sinon, un deuxième tour est organisé, au terme duquel celui qui obtient plus de 50% des voix est élu président de la FIFA pour un mandat de quatre ans.