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Brandao suivi par Thiago Motta lors de PSG-Bastia le 16 août 2014
Crédit : AFP/T.Samson
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Le joueur du SC Bastia Brandao a été condamné jeudi 27 novembre à un mois de prison ferme ainsi qu'à 20.000 euros d'amende pour un coup de tête porté au joueur du PSG Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes, au terme de la rencontre opposant le Paris Saint-Germain au club corse, le 16 août dernier.
Le Brésilien Brandao et son avocat le 4 novembre
Crédit : AFP/K.Tribouillard
Les autorités judiciaires ont toutefois laissé entendre que l'attaquant de 34 ans pourrait bénéficier d'un aménagement de peine et ne pas séjourner en prison. Le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende à l'encontre de Brandao.
Sur le plan sportif, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel n'avait déjà pas ménagé l'attaquant du SCB, sanctionné jeudi 18 septembre de six mois de suspension.
Le Brésilien risquait gros après son geste exécuté à l'issue du match PSG-Bastia (2-0) et immortalisé par les caméras de vidéosurveillance. Il n'a pas été épargné par l'instance présidée par Sébastien Deneux, qui a souligné le caractère "inexcusable" et "injustifiable" de l'agression.
L'ancien joueur de l'Olympique de Marseille et de Saint-Étienne, déjà épinglé la saison dernière (4 matches de suspension, réduits à 3 en appel) pour un coup de coude sur un autre Parisien, Yohan Cabaye, était suspendu à titre conservatoire depuis le 21 août. Il ne pourra reprendre la compétition qu'à partir du 22 février.
Six mois ferme de suspension, c'est aussi la peine qu'avait purgé Cyril Jeunechamp, alors joueur de Montpellier, entre fin 2012 et début 2013. Le défenseur avait initialement été suspendu un an ferme, avant de voir la sanction réduite de moitié. Sa faute : avoir frappé au visage un journaliste de L'Équipe.
Autre sanction évaluée en mois et non en matches, comme cela se fait plus souvent, celle du Vénézuélien Gabriel Cichero avec Lens fin 2011. Le défenseur avait écopé de 10 mois de suspension dont cinq ferme, pour avoir blessé un dirigeant de Bastia, au visage là encore.
Les autres sanctions les plus lourdes ont été adressées pour des fautes dans le jeu et non en dehors du terrain. Début 2013, le Niçois Valentin Eysseric a pris 11 matches de suspension pour avoir gravement blessé le Stéphanois Jérémy Clément (fracture ouverte tibia-péroné). Kurt Zouma, coéquipier de ce dernier chez les Verts, a écopé de 10 matches loin des terrains pour une blessure similaire sur le Sochalien Thomas Guerbert fin 2013.
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