- Accueil
- Sport
- Autres sports
- Transat AG2R : le duo Gahinet - Meilhat remporte la 12e édition
Transat AG2R : le duo Gahinet - Meilhat remporte la 12e édition
COMPTE-RENDU - Gwénolé Gahinet et Paul Meilhat, sur "Safran-Guy Cotten", ont remporté lundi 28 avril la 12e Transat AG2R entre Concarneau et l'île antillaise de Saint-Barthélemy.
Grand soleil et chaude ambiance ce lundi après-midi sur l'île de Saint-Barthélémy, lorsque Gwénolé Gahinet et Paul Meilhat, à bord de leur "Safran-Guy Cotten", ont coupé la ligne d'arrivée, remportant avec panache la 12e édition de cette course partie le 6 avril dernier de Concarneau.
Après 3.890 milles de navigation et un passage obligé aux Canaries, l'option d'un passage par la route Sud a donc été payante pour les deux jeunes Bretons qui, dans le bleu azur des Caraïbes, l'emportent en 22 jours 6 heures, 17 minutes et 59 secondes, en devançant "Skipper Macif", barré par Fabien Delahaye et Yoann Richomme ,arrivés au port de Gustavia avec plus d'une heure de retard.
Gwénolé Gahinet en train de se faire un prénom
Déjà vainqueur en 2011 de la Mini Transat La Rochelle-Salvador de Bahia et de la Mini Fastnet l'an passé, le Lorientais Gwénolé Gahinet est donc au fil des ans en train de se faire un prénom en naviguant dans les voiles de Gilles, son illustre père qui fut dans les années soixante-dix l'un des meilleurs coureurs océaniques.
Ingénieur naval et donc désormais skipper reconnu, Gwénolé inscrit en lettres d'or son nom au palmarès de cette course prestigieuse, dès sa première participation. Son association avec le Brestois Paul Meilhat qui, en 2012, s'était classé 4e de cette Transat, s'est avérée fructueuse tant les deux marins ont été complémentaires lors de ces 22 jours de traversée.
Déroute cuisante des tauliers
Mais cette victoire de Gahinet et Meilhat est aussi l'occasion de mettre à l'honneur la nouvelle génération de skippers qui chaque année progressent un peu plus et qui, surtout, viennent titiller les vieux loups de mer.
Cette douzième édition de la transat AG2R La Mondiale en est l'exemple parfait, puisque Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam et Kito de Pavant n'arriveront au mieux que mardi, soit plus de vingt-quatre heures après les vainqueurs.
La déroute cuisante des tauliers est en partie due à un mauvais choix de trajectoire au sortir des Canaries, ces derniers ayant privilégié un passage au Nord pour rejoindre les Antilles.
