Au sommet de la côte de Mûr-de-Bretagne, où il faut d'abord passer par des passages à plus de 10%, les puncheurs de renom comme Joaquim Rodriguez et Alejandro Valverde, ou même les favoris comme Christopher Froome et Alberto Contador, étaient particulièrement attendus. Finalement, la 8e étape du Tour de France, longue de 181,5 km, a été le théâtre de la première victoire française avec le triomphe d'Alexis Vuillermoz (AG2R-La Mondiale), samedi 11 juillet.
Le coureur de 27 ans, dont c'est la deuxième participation sur la Grande Boucle, a démarré comme une flèche dans les derniers kilomètres pour distancer l'ensemble des concurrents, notamment Dan Martin et Alejandro Valverde, qui complètent le podium. "C'est le genre d'arrivée qui me convient. J'étais persuadé que ça allait revenir derrière, mais je suis allé au bout", a déclaré le Jurassien, déjà auteur d'une belle performance lundi dernier. Il était en effet arrivé troisième au sommet du mur de Huy.
Le résultat de cette 8e étape ne change rien en tête du classement général. En effet, Christopher Froome conserve son maillot jaune, qu'il a cette fois porté, après avoir une nouvelle fois pris le meilleur sur ses concurrents directs en franchissant la ligne d'arrivée à la 8e place. Un avantage très intéressant à la veille du contre-la-montre par équipes, pour lequel sa formation Sky est donné favorite.
Chez les autres candidats à la victoire finale, Vincenzo Nibali a une nouvelle fois déçu. L'Italien, tenant du titre, a lâché dix nouvelles précieuses secondes dans l'ascension finale, où Cadel Evans avait frappé un premier grand coup en 2011 avant de finir en jaune sur les Champs-Élysées. Le leader de la formation kazakhe Astana se retrouve donc à 1 minute 48 de Chris Froome. Alberto Contador pointe quant lui à 36 secondes. Nairo Quintana maintient son retard à 1'56".
Avant ce dénouement, la course, sous un ciel gris non pluvieux, a été rythmée par l'envol contrôlé de deux échappées. D'ailleurs, les Français s'y étaient déjà mis en évidence. La première de quatre coureurs (Sicard, Chavanel, Périchon et Huzarski) s'est extraite dès le début avant d'éclater après le sprint intermédiaire (km 108,5). Dans la foulée, un trio a repris le flambeau, toujours avec Bartosz Huzarski (Bora), distingué du Prix de la combativité. Mais pour ces deux groupes, le peloton, amputé de Luca Paolini après son contrôle positif à la cocaïne, a toujours veillé à maintenir un écart de trois minutes maximum.
Dimanche 12 juillet, la 9e étape consiste en un contre-la-montre par équipes de 28 kilomètres entre Vannes et Plumelec. Une épreuve qui promet de créer quelques écarts de temps, plus ou moins importants, au sein du classement général. Le tracé, vallonné, propose trois montées et une ascension finale de 1,7 km à 6,2% de pente moyenne.
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