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Tour de France 2014 : "Durant les contre-les-montre, Laurent Fignon voulait que le vent s'amuse"
CHRONIQUE - Durant toute la durée du Tour de France (du 5 au 27 juillet), retrouvez chaque jour à 7h38 "Fenêtre sur Tour", l'échappée radiophonique d'un écrivain qui aime la parole et le vélo, Christian Laborde.
Christian Laborde raconte sa fabuleuse histoire du Tour en une minute chrono. Retour sur un siècle d’aventure humaine, par un amoureux du Tour, qui ne cache pas son respect pour tous ceux qui l’incarne au quotidien. Un hommage vibrant aux coureurs, toutes générations confondues.
Les rois du chrono se comptent sur les doigts de la main de Django Reinhardt
Christian Laborde
"Les cols ayant été franchis et les attaques portées (...), il faut maintenant se battre seul contre le chrono", déclare l'écrivain samedi 26 juillet, à quelques heures du seul contre-la-montre individuel de ce Tour de France 2014.
"Dans l'histoire du Tour, les rois du chrono se comptent sur les doigts de la main de Django Reinhardt : Coppi, Anquetil, Froome, estime-t-il. Vêtus hier d'un maillot en soi, aujourd'hui d'une combinaison synthétique, ils n'offrent aucune prise au vent et le traversent, indifférents".
Seul Laurent Fignon se souciait du vent, voulait que le vent passât un bon moment
Christian Laborde
"Seul Laurent Fignon se souciait du vent, voulait que le vent passât un bon moment, conclue Christian Laborde. C'est pour cela qu'il portait un catogan. Et le vent, mort de rire, faisait sauter son catogan entre ses doigts. Durant les contre-les-montre, Laurent Fignon voulait que le vent s'amuse".
