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Loïck Peyron, touche-à-tout surdoué, favori de la Route du Rhum

En bonne voie pour décrocher une victoire dans la 10e Route du Rhum, Loïck Peyron est un touche-à-tout de la voile, capable de passer de la Coupe de l'America à la course océanique.

Loïck Peyron dans son multicoque avant le départ de la route du Rhum, le 31 octobre 2014

Crédit : AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Sauf accident, Loïck Peyron, à 1.000 milles de l'arrivée ce samedi matin, devrait ajouter lundi 10 novembre un nouvel exploit à une liste déjà longue, dans laquelle il manquait tout de même une victoire dans cette transat en solo entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre.

Né le 1er décembre 1959 à Nantes, habitant Le Pouliguen (Loire-Atlantique), Loïck, ses deux frères et ses deux sœurs ont été initiés par leur père officier de marine marchande. Son frère Bruno, l'aîné, a remporté le premier Trophée Jules-Verne en 1993 (puis en 2002 et 2005). Officier de la Légion d'Honneur, Loïck Peyron est marié et père de quatre enfants.

Un skipper recherché

Aussi à l'aise en monocoque qu'en multicoque, Peyron va boucler sa 49e traversée de l'Atlantique. "Loïck est comme un couteau suisse, il peut tout faire sur un bateau", a dit de lui Ernesto Bertarelli, patron du défi suisse Alinghi dans la 33e "Cup".

À 54 ans, le palmarès du Baulois donne le vertige : trois victoires dans la Transat anglaise (1992/1996/2008), deux dans la Transat (en double) Jacques-Vabre (1999-2005), une dans la Barcelona World Race (en double/2011). Sans oublier le Trophée Jules-Verne (en équipage/2012) et cinq titres de champion du monde Orma (trimarans de 18,28 m). 

Ce n'est pas parce que les choses deviennent un peu plus compliquées, voire angoissantes, qu'il faut être angoissé soi-même.

Loïck Peyron

Loïck Peyron est un skipper recherché car, à la différence de quelques grandes gueules, il élève rarement la voix à bord de ses bateaux et garde son calme même dans les situations délicates.

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"En mer, a-t-il expliqué après le Jules-Verne, j'aime bien dédramatiser. Ce n'est pas parce que les choses deviennent un peu plus compliquées, voire angoissantes, qu'il faut être angoissé soi-même, parce que ça transparaît immédiatement sur une équipe".

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