Coupe du monde de rugby 2015 : l’Argentine, le petit Puma devenu (presque) grand

PRÉSENTATION (3/10) - Si bon nombre de Pumas évoluent dans les plus grands clubs européens, l'Argentine peine encore à atteindre le plus haut niveau mondial.

Augustin Creevy, en capitaine, montre le chemin aux Pumas le 17 juillet 2015

Crédit : Marty Melville / AFP

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Bien souvent sous-estimée, l’Argentine reste un adversaire redoutable depuis son émancipation au niveau professionnel. Son résultat le plus notable ? Sa troisième place, acquise au terme d’une petite finale maîtrisée face à la France, en 2007. Si les Pumas n’ont jamais réussi à passer le stade des demi-finales, leur progression à haut niveau est indéniable avec leur entrée dans la Rugby Championship - anciennement le Tri Nations - en 2012.

Si leur entrée en matière fût compliquée, les coéquipiers de Juan Martin Hernandez ont su hisser leur niveau de jeu saison après saison pour s’offrir le scalp de l’Australie en 2014 et de l’Afrique du Sud en 2015. Nul doute que les hommes de Daniel Hourcade auront pour objectif de faire un coup.
>> Le programme complet de la Coupe du monde de rugby

Un groupe jeune et renouvelé

Si viser un titre de champion du monde apparaît prétentieux, pour ne pas dire impossible, les Pumas sont capables de belles performances. Emmenés par leur maestro Juan Martin Hernandez, les Argentins proposent un jeu solide et dur où les exploits personnels ont leur place à l'instar d'un Juan Imhoff, souvent intenable sur son aile.

Le groupe argentin, qui s'est constitué autour de certains cadres expérimentés comme Juan Martin Hernandez, Augustin Creevy, Juan Fernandez Lobbe ou Marcelo Bosch (pensionnaires ou ex-pensionnaires du Top 14), l'équipe a largement été renouvelée ces derniers mois. Une donnée importante à quelques jours du début de la Coupe du monde. Les jeunes joueurs vont-ils s'intégrer et faire le poids ? La question est légitime. Mais la récente victoire face à l'Afrique du Sud laisse présager de certaines belles choses. À confirmer dès les premiers matches dans une poule C abordable où seule la Nouvelle-Zélande fait office d'épouvantail.

>> De la poule "de la mort" à celle de la France... Quelles sont les forces en présence ?

Le groupe des 31 sélectionnés

Avants : Matias Alemanno (La Tablada), Marcos Ayerza (Leicester, ENG), Agustin Creevy, Matias Diaz, Juan Fernandez Lobbe (Toulon, FRA), Ramiro Herrera, Facundo Isa (Santiago Lawn Tennis), Tomas Lavanini, Juan Manuel Leguizamon, Pablo Matera, Julian Montoya (Newman), Lucas Noguera Paz (Lince Tucuman), Javier Ortega (Estudiantes Parana), Guido Petti (San Isidro Club), Leonardo Senatore, Nahuel Tetaz Chaparro, Mariano Galarza (Gloucester)
Arrières : Horacio Agulla (Bath, ENG), Marcelo Bosch (Sarecens, ENG), Santiago Cordero (Regatas), Tomas Cubelli (Belgrano), Jeronimo De La Fuente (Duendes Rosario), Lucas Gonzalez Amorosino, Santiago Gonzalez Iglesias (Alumni), Juan Martin Hernandez, Juan Imhoff (Racing Metro, FRA), Martin Landajo (CA San Isidro), Matias Moroni (Cuba), Nicolas Sanchez, Juan Pablo Socino (Newcastle, ENG), Joaquin Tuculet