"Un homme sur deux ou trois est un agresseur". En une phrase, Caroline De Haas a créé une polémique et s'est attiré les foudres des internautes. La cofondatrice de Osez le féminisme ! a accordé une interview à L'Obs, dans laquelle elle revenait sur le mouvement #Metoo et, plus largement, sur les violences faites aux femmes.
Le titre de l'article "Un homme sur deux ou trois est un agresseur" a, selon elle, "déclenché une tempête de merde, d'insultes et de harcèlement sur les réseaux sociaux", comme le décrit Caroline De Haas sur Twitter.
"Aujourd'hui, il est admis qu'une femme sur deux a été victime de viol, d'agression ou de harcèlement. En revanche, ce qui n'imprime pas, c'est la conclusion qu'il faut en tirer. À savoir qu'un homme sur deux ou sur trois est un agresseur", peut-on lire dans les colonnes de L'Obs.
Sur Twitter, la militante féministe revient sur cette interview de 45 minutes, accordée à l'un des journalistes de l'hebdomadaire, qui aurait sorti du contexte cette phrase polémique.
"Évidemment, tourné comme cela, ça ne veut rien dire. Nous ne savons pas le nombre d'hommes agresseurs. Nous savons juste que des millions de femmes sont victimes de violences sexuelles en France de la part de leur entourage", se défend-elle dans une série de messages postés sur le réseau social.
L'ancienne conseillère de Najat Vallaud-Belkacem au ministère des Droits des femmes, qui explique avoir "subi une tempête d'insultes" sur Internet, épingle plusieurs personnes dont Éric Nolleau et Les InRocks, "manifestement ravis de se payer une féministe", dénonce-t-elle.
C'est peut-être le signe qu'on a touché juste
Caroline De Haas
Caroline De Haas, qui répondait aux questions de L'Obs dans le cadre d'un dossier spécial intitulé "Faut-il tout #balancer ?", expliquait par ailleurs que "nous n'avons pas affaire à un petit groupe de criminels" dont nous ignorons le nombre. Une idée qu'elle précise dans la série de messages postés sur Twitter au lendemain de la parution de l'article. Ces agresseurs, "dans la majorité des cas", sont "quelqu'un de l'entourage" des victimes.
"Au final, ce que je trouve le plus intéressant dans tout ça, c'est à quel point le fait de dire que nous connaissons un agresseur, voire plusieurs, nous dérange. Nous met mal à l'aise. Et c'est peut être le signe qu'on a touché juste", conclu Caroline De Haas sur Twitter.
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