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Quand Nabilla facture un tweet promotionel à 2.000 euros les 140 caractères
REPLAY - CLICS À LA UNE - Utiliser ses réseaux sociaux pour faire de la publicité. Voilà une bonne façon pour les stars de mettre beaucoup de beurre dans leurs épinards.
Nabilla sur le plateau du Grand Journal de Canal + le 11 avril 2013.
Crédit : AFP / MIGUEL MEDINA
Il y a ceux comme vous et moi qui "tweetons" ou "instagramons" pour le plaisir. Nous allons partager une bonne adresse de restaurant, une chanson que l'on apprécie. Mais si nous étions des stars de la téléréalité avec des millions d'abonnés sur ces réseaux sociaux, nous serions peut-être contactés par des marques afin de faire de la publicité (plus ou moins cachées) sur ces mêmes réseaux sociaux. L'émission Le Tube de Canal + s'est intéressé à ce petit business dans un reportage diffusé ce weekend. Les chiffres sont impressionnants. Pour Nabilla, par exemple, comptez 2.000 euros pour 140 caractères. 14 euros la lettre. Ou encore 1.500 euros pour une photo sur Instagram. Le prix pour toucher les quelque 1.75 million d'abonnés de celle qui est entrée dans la lumière grâce à son "Non mais allô, quoi !" prononcé à la télévision.
L'opération est lucrative et correspond à une technique de marketing de plus en plus employée ces dernières années pour toucher un public et aux consommateurs qui échappe aux médias traditionnels. Kim Kardashian et ses 35 millions d'abonnés sur Twitter ou 50 millions sur Instagram facturait ses posts contre des milliers de dollars. Le simple tweet de la star américaine pour une crème ou une montre était facturé 10.000 euros au moins. Le problème, c'est que le mot "sponsorisé" ou "publicité" a du mal à apparaître sur les publications et que Kim Kardashian a aussi fait la pub de médicaments mais a omis d'y mettre les contre-indications... Un message que n'a que peu goûté le gendarme du médicament outre-Atlantique.
