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Facebook : avoir trop d'amis peut être nuisible
Sur Facebook, plus on a d'amis, plus on est connu, mieux c'est. Ce présupposé semble fonctionner avec tous les utilisateurs. Pourtant, plusieurs études montrent le contraire.
Le réseau social Facebook a été créé par Mark Zuckerberg en 2004. Il compte aujourd'hui plus d'un milliard d'abonnés à travers le monde
Crédit : JONATHAN NACKSTRAND / AFP
Si certains se targuent du nombre d'amis qu'ils détiennent sur Facebook, quelques études montrent qu'ils ne devraient pas.
"Des perceptions négatives de votre profil"
Christian Jarrett, un psychologue et auteur scientifique, a publié en 2008 une étude sur Facebook. Il pointe les utilisateurs qui ont peu ou beaucoup d'amis. Pour les deux catégories, il affirme qu'elles sont sujettes à des "perceptions négatives". "Avoir une surabondance d'amis" mène, selon le psychologue, à la critique. Pour lui, il faut, pour ne pas être sous le feu des critiques, atteindre "un nombre optimal d'amis", sans toutefois le chiffrer concrètement.
Une baisse de l'estime de soi
C'est en tout cas ce que révèle l'étude du professeur de marketing Dilney Gonçalves, à l'IE Business School. Interrogé par L'Express, il affirme qu'"avoir trop d'amis nous pousse à nous comparer à eux et à réduire la satisfaction que nous éprouvons au sujet de notre propre vie".
En effet, puisque les utilisateurs du réseau social postent la plupart du temps des éléments positifs les concernant, le rapport avec sa propre vie bascule du mauvais côté. Et quand on a beaucoup d'amis, le nombre de comparaisons augmente forcément. Selon le professeur, cela deviendrait néfaste à partir de 350 personnes.
Du stress
La University of Edinburgh Business School l’affirmait il y a deux ans : avoir trop d’amis sur Facebook cause du stress. La cause : l'existence de plusieurs groupes distincts. Entre les amis, les parents et les collègues de travail, il est difficile de contenter tous ses "Facebookers". Des posts contenant des images de soirées, par exemple, ne sont pas les bienvenus pour ses collègues ou ses parents, ce qui générerait une certaine pression. Et comme ils sont de plus en plus présents sur le réseau social, le stress augmente avec les ans.
Cela ne reste que des études, et il est souvent difficile de généraliser leurs résultats à tous les utilisateurs de Facebook.
