Tanguy Pastureau : Beyoncé secoue ses fesses au Super Bowl

Ce soir aux USA, évènement, c’est le 50ème Super Bowl. Tandis que nous français végéterons devant Capital consacré au business des porte-clés, les américains, ces gens qui pensent que Donald Trump est capable de gérer le pays alors qu’il n’arrive même pas à gérer ses cheveux, seront devant le Super Bowl. Et ils vibreront, tel le canard de tata Sylvie qu’on a trouvé un jour par hasard dans le tiroir de sa table de chevet.

 
Le Super Bowl, c’est la finale de foot américain, un sport de bourrins, où le joueur qui perd un bras et qui chouine se fait traiter de lopette. Les types ont le cou plus large que celui d’une vache bretonne, et portent un casque, sans doute dans l’espoir de séduire Julie Gayet. Cette année, les Broncos de Denver, une ville de cow-boys déjantés où le look de Dick Rivers est considéré comme normal, vont affronter les Panthères de Caroline, l’équivalent américain des Panthères de Neuilly, des rombières en fin de vie en imprimé panthère que leur yorkshire promène.
 
Le Super Bowl, c’est 160 millions de téléspectateurs, soit 160 millions de plus que de personnes qui regardent le Grand Journal. Un spot de pub coûte 10 millions de dollars, l’impact est énorme, si Jean-François Copé s’en paye un, il peut vendre jusqu’à 20 livres. A côté PSG-OM c’est un match amical à Kaboul réservé aux culs-de-jatte qui ont marché sur une mine. Peyton Manning, la star de Denver, qui chez nous est aussi peu connue que le coach sportif de Gérard Larcher, a déjà engrangé 247 millions de dollars, s’il dépose tout à la Banque Postale, il fait sauter le système informatique.
 
A chaque Super Bowl, les américains boulottent 14000 tonnes de chips, Vico pèse plus lourd que Bill Gates, et 1,25 milliards d’ailes de poulet, c’est la Saint-Barthélémy des volailles.