Solitude, racisme, relations avec la presse... Les confidences de Rihanna

Le retour de Rihanna avec son nouvel album Anti est imminent. La chanteuse est donc sortie de son silence pour se remettre dans le bain de la promotion et fait quelques révélations à plusieurs magazines - Vanity Fair et New York Times Style - au sujet de ses amours, le sexe, la célébrité, sa couleur de peau et la solitude. 

1 - Paralysée dans ses relations à cause de la presse

L'un des aléas de la célébrité est d'être traqué par les paparazzis. La jeune femme est victime tous les jours des flashs des photographes qui lui volent des instants d'intimité. Elle explique à Vanity Fair - dans lequel elle pose complètement nue - ne pas réussir à se lancer dans des relations sérieuses à cause de cette presse qui épie ses moindres mouvements.

Elle cite en exemple son flirt avec le joueur de baseball Matt Kemp. “On sortait ensemble depuis trois mois et j’aimais bien ce qu’il dégageait, c’était un mec bien, mais un paparazzi nous a pris en photo en vacances au Mexique. Lui l’a bien géré, moi pas. Cela m’a mise très mal à l’aise car qu’allait-il se passer ? Il ne peut même pas voir une autre fille car la presse titrerait qu’il me trompe et je ne le connais pas bien. Parfois, c’est la première fois que je rencontre quelqu’un et soudain je suis “avec”. Cela me fait flipper. Cette industrie crée des histoires, des situations qui peuvent te rendre mal à l’aise, même en amitié." La presse invente parfois tellement que Rihanna en tombe des nues : "Il y a des mecs dont je n’ai même pas le numéro. Je vous jure.”

Je suis humaine, je suis une femme et j’ai envie de faire l’amour

Rihanna

Dans l'entretien, elle explique avoir des besoins mais est réticente au "coup d'un soir". “Il m’arrive d’être sexuellement excitée. Je suis humaine, je suis une femme et j’ai envie de faire l’amour. Mais que suis-je censée faire ? Choisir un mec mignon au hasard qui me semble être un bon coup pour la nuit et me réveiller le lendemain en me sentant vide et creuse ?”

2 - Elle se sent seule

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Sur les photos, dans la presse ou sur les réseaux sociaux, elle n'est jamais seule, toujours entourée d'une bande d'amis en train de faire la fête. Le quotidien de la chanteuse est loin de ce que reflète les tabloïds, c'est du moins ce qu'elle confie à Vanity Fair. “C’est solitaire, concède-t-elle. Mais j’ai tellement de travail que je suis occupée. Je n’ai pas le temps d’être seule. Et j’ai peur des relations car je me sens coupable d’attendre des gens qu’ils me soient complètement fidèles et loyaux quand je ne peux même pas leur accorder 10% de l’attention dont ils ont besoin. C’est la réalité de mon emploi du temps, de ma vie.”

3 - Elle ressent le racisme

Rihanna, originaire de la Barbade, est arrivée à 16 ans à New York et on lui a fait sentir sa différence. "J’ai expérimenté la différence lors des négociations de contrats. Ça existe encore et c’est ce qui me donne envie de prouver aux gens qu’ils ont tort. Ça m’excite presque (...), a-t-elle déclaré au New York Times Style. Mais je dois garder à l’esprit que ces gens vous jugent parce qu’ils sont conditionnés. Ils ont été programmés pour penser que voir un homme noir avec un sweat à capuche signifie qu’ils doivent serrer leur sac à main un peu plus fort.”

4 - La célébrité peut être un fléau

C'est un peu cliché mais RIhanna le répète : la célébrité est envahissante. Une fois connu, il est difficile de garder les pieds sur terre, d'avoir des activités normales. C'est ce qui effraie le plus la chanteuse dans son métier. “Vous pouvez tomber de très haut lorsque vous faites semblant de vous trouvez si loin de la Terre, si loin de la réalité, flottant dans une bulle qui est protégée par la célébrité et le succès. C’est effrayant et c’est ce dont j’ai le plus peur : d’être engloutie par cette bulle. La célébrité peut être un poison.” 

Pour éviter de tomber dans ces travers, la jeune femme de 27 ans travaille d'arrache-pied, comme elle l'a déclaré au New York Times Style. “Avant, je me sentais en danger au moment d’un accomplissement. Je sentais le sol se dérober sous mes pieds car cela pouvait être la fin. Et même encore maintenant, quand tout le monde est dans la célébration, je me projette déjà sur autre chose. Je ne veux pas me reposer sur le vaste matelas du succès.”