Roman Polanski : bientôt aux États-Unis pour clore son affaire de viol ?

Vers la fin des poursuites, 40 ans après son inculpation pour viol sur mineure ? Roman Polanski, accusé d'avoir abusé d'une fillette de 13 ans et poursuivi aux États-Unis depuis 1978, pourrait en finir avec cette affaire. C'est en tout cas ce qu'affirme le site américain TMZ, qui révèle que l'avocat du réalisateur, Harland Braun, aurait contacté la Cour supérieure du comté de Los Angeles.

La défense de Roman Polanski aurait demandé à Laurence Rittenband, la juge à l'origine de son inculpation, de révéler la transcription d'un accord secret, passé entre elle et le réalisateur lors de son arrestation. Selon TMZ, ce document concluait une entente sur la durée d'emprisonnement de Polanski, qui ne devait pas dépasser 48 jours. Comme le rapporte le site américain, l'accord aurait été rompu par la juge. Après que le réalisateur ait passé 42 jours derrière les barreaux en Californie, elle a finalement requis une peine de 50 ans de prison. Contacté par la rédaction du Parisien, l'avocat français du réalisateur, Hervé Témime, n'a pas confirmé cette information.

L'avocat du créateur du Bal des Vampires souhaite que son client soit innocenté pour de bon. À la fin des années 70, Polanski est accusé par la justice américaine d'avoir drogué puis violé une mineure de 13 ans, Samantha Geimer, après une séance de photographie chez l'acteur Jack Nicholson. Une affaire qui poursuit Roman Polanski depuis 40 ans, et qui l'a poussé à renoncer à la présidence des César à la suite de la polémique que sa nomination a engendré. 

Des associations, féministes notamment, mais aussi des milliers d'anonymes s'étaient soulevés contre cette nomination à la présidence des César. La décision de Polanski d'abandonner son rôle, le 18 janvier dernier, avait été un soulagement pour beaucoup.