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"Quand on me dit qu'on a aimé mon livre, j'ai l'impression que c'est ma mère qu'on aime", explique Sylvie Vartan

REPLAY - La chanteuse publie jeudi 21 avril "Maman", un lettre d'amour à sa mère, Ilona Vartan.

Sylvie Vartan publie "Maman" en hommage à sa mère le 21 avril 2016

Sylvie Vartan publie ce 21 avril une lettre d'amour à sa mère. Sobrement intitulé Maman, le livre qui paraît aux éditions Xo est consacré à Ilona Vartan, disparue en 2007, à l'âge de 93 ans. "Je n'arrive pas à me guérir de son absence", confie la chanteuse qui a écrit ce livre, neuf ans après la disparition de sa mère "parce que j'ai retrouvé plein de feuilles que j'ai écrites à son sujet, par rapport à sa vie et parce que j'avais envie aussi que mes enfants, petits et grands, sachent qui elle était vraiment."

Qui était Ilona Vartan ? "Une femme du siècle", répond sa fille. "Elle a tout connu : le communisme, le nazisme, l'exil, elle a manqué de tout... Et tout ça fait qu'elle a eu un destin tout à fait exceptionnel". "Quand on me dit qu'on a aimé mon livre, j'ai l'impression que c'est elle qu'on aime".

Lors du premier Olympia de sa fille, Ilona Vartan a pleuré... de tristesse

Aujourd'hui, Sylvie Vartan éprouve toujours un manque, "il ne se passe pas pratiquement 2 heures, sans que je ne pense à elle", explique-t-elle, "c'est le contact charnel qui me manque. C'est criant. J'ai besoin qu'elle m'embrasse, j'ai besoin de la toucher, j'ai besoin d'être dans ses bras, comme quand j'étais enfant..." Et qu'elle connaissait des moments dramatiques, mais aussi des moments de bonheur. "D'une part, il y a les souvenirs très paisibles et le sentiment d'éternité dans le jardin de mon grand-père, avant." Et puis, il y a eu le stalinisme, "une cassure énorme". Arrivée en France depuis la Bulgarie le 24 décembre 1952, à 8 ans, après l'exil et la misère, Sylvie Vartan retiendra quelques souvenirs heureux, avec ses parents. "Je donnerais n'importe quoi pour revivre un soir, une journée, dans cette chambre d’hôtel qui était assez misérable", assure la chanteuse qui, du fait de son histoire, ne peut pas être insensible face à la crise des migrants. 

Malheureusement, elle constate que "le monde est devenu moins généreux". Et, aujourd'hui, tout le monde ne pourrait peut-être pas avoir la chance qu'elle a eue. "La vie m'a souri", reconnaît-elle. Pourtant, sa mère ne se réjouira pas tout de suite de voir sa fille réussir dans la chanson. Lors de son premier Olympia, elle a pleuré de tristesse, "car pour ma mère, la réussite, c'était interprète dans une ambassade ou alors peut-être être diplomate, elle me voyait comme ça, elle me rêvait comme ça." Un rêve qui ne l'a pas empêchée d'accompagner sa fille jusqu'au bout.

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