En Direct
2 min de lecture
Le siège de France Télévisions, le 18 février 2008, à Paris (archives).
Crédit : JEAN AYISSI / AFP
C'est une révolution qui a changé nos vies. On ne regarde
plus la télé, on la consomme où l'on veut, quand on veut, en direct ou en replay, sur grand
écran ou sur tablette, sur son canapé ou à la terrasse d'un café. Cette révolution
a été possible grâce aux plateformes numériques. Leur importance est telle qu'on
les bichonne autant que les programmes eux-mêmes.
Dans la semaine du 8 mai, la plateforme de replay Pluzz de France Télévisions, créée il y a sept ans, a disparu, tout comme les sites chaînes. Ils
ont été remplacés par france.tv. "L'objectif était d'une simplification
d'accès aux contenus de France Télévisions et de créer un portail d'accès unique
à l'ensemble des œuvres diffusées sur France Télévisions et pas que diffusées
sur les antennes. On est dans une nouvelle stratégie de numérisation du groupe.
Pluzz était plutôt en bout de chaîne, là, [nous voulons] créer un vrai service
vidéo qui soit au début de la chaîne des contenus", explique Ghislain
Faribeault, directeur du service vidéo de France Télévisions.
De nouvelles fonctionnalités vont arriver. Elle permettront notamment de reprendre
la lecture de la vidéo là où elle a été stoppée ou le contrôle en direct,
c'est-à-dire pouvoir revenir en arrière lorsque le spectateur prend en cours de
route un direct. La vidéo à la demande par abonnement, avec l'accès à des
contenus de créations (séries, fictions, documentaires et jeunesse) devrait
arriver "plutôt à l'automne", précise le directeur du service vidéo. Autre nouveauté : le système de recommandation permet
de proposer à l'utilisateur des vidéos qui conviennent à ses goûts. "L'idée,
c'est de faire découvrir l'ensemble des contenus. On a une richesse de
catalogues assez unique", ajoute Ghislain Faribeault.
Une autre révolution devient urgente : celle de l'organisation du travail des journalistes lors de déplacements politiques. Les images de meutes de journalistes, serrés comme des sardines autour d'une personnalité et incapables de se discipliner, collent à la peau de la profession, à tel point que les hommes politiques contrôlent de plus en plus hordes de micros et de caméras en recourant à des pools images ou à des images clés en main fournies par les équipes des candidats.
Pour résoudre ce problème, TF1 a créé avec France Télévisions un service dédié. "Les officiels n'acceptent plus d'avoir des caméras
trop près d'eux. Le principal pour eux consiste à organiser en amont. Et c'est
notre mission de participer à des missions préparatoires où l'on connaît à peu
près le dispositif et les enjeux du déplacement. Cela nous permet de mettre en
place des moyens et le but, c'est d'offrir à tout le monde en même temps, les
mêmes images pour que chacun puisse faire les reportages", indique Éric
Vaillant, coordinateur à TF1.
Cette dérive doit beaucoup à la multiplication des médias,
chaînes d'informations et sites internet. "C'est vrai qu'on est beaucoup
trop nombreux. Mais il faut dissocier une campagne de la couverture des agendas
politiques, nuance Éric Vaillant. Ce n'est plus possible mais en même temps, il
faut garder des séquences où il y a une certaine improvisation."
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