Isabelle Morini-Bosc : "Les personnalités ont beaucoup à perdre dans Le grand concours"

ÉDITO - "Le grand concours des animateurs" est de retour ce vendredi 20 février sur "TF1". C'est un véritable jeu de service public où les célébrités n'ont rien à gagner et beaucoup à perdre "côté image".

Isabelle Morini Bosc

Mais bien sûr qu'il existe des jeux "évidemment" surcotés, et d'autres magistralement ignorés par les critiques de la France qui pense ! Bon nombre de divertissements sont certes légitimement appréciés, comme Tout le monde veut prendre sa place.

Mais c'est en revanche totalement anormal que Le grand concours des animateurs ne bénéficie pas d'un retentissement médiatique proportionnel à sa qualité. Car il est là, LE vrai jeu de service public, sur TF1. D'abord parce qu'il n'y a rien à gagner dans ce test de culture générale, voire beaucoup à perdre "côté image" pour des animateurs et des journalistes obligés de répondre en "5 secondes top chrono" avec un stress altérant aussi bien les connaissances que le jugement.

Mention spéciale ce soir à Bruno Guillon

Ensuite parce que c'est l'un des rares jeux où, après les traditionnels QCM (une question, 4 choix), il faut répondre "sans garde-fou" et en rafales à un maximum de "demandes" en un minimum de temps sur un thème donné (Littérature, Cinéma, Sports, Voyages, Proverbes, Langues-et-mots, Célébrités, Animaux, etc.). Le tout précédant une finale où chacun des 3 "survivants" se voit interroger "sans filet" sur le sujet de son choix (moi, quand je cesserai d'y aller en touriste, ce sera Napoléon III).

La genèse même du programme est passionnante: Il a d'abord opposé entre eux des élèves de 5ème, puis d'autres scolaires, avant d'offrir plusieurs déclinaisons savoureuses, entre autres 6 "concours des grosses têtes" ayant sacré Jean-Jacques Peironi, Vincent Perrot et Carlos. C'est en effet aussi un sacré révélateur de personnalités ultra-cultivées, qui "se fichent de l'afficher".

Mention spéciale ce soir à de "brillants nouveaux entrants" et surtout à notre camarade de Fun Radio Bruno Guillon. Comme on dit à Broadway, "sans jamais en faire trop il a fait le show". Qu'il me soit enfin, permis de préciser que je ne dis pas le plus grand bien de l'émission parce que j'y participe, mais que je participe à l'émission parce que j'en pense le plus grand bien.

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