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Isabelle Morini-Bosc : "Les Grosses têtes sur France 2, merci pour ce moment"
REPLAY - "Les Grosses têtes" sont de retour à la télévision samedi soir sur "France 2" et c'est une franche réussite.
Merci pour ce moment... C'est exactement le remerciement que l'on veut faire après avoir visionné la spéciale Grosses têtes proposée à 20h50 samedi sur France 2, une émission qu'on recommande non parce qu'elle est sur RTL, mais parce qu'elle est bien. Une émission d'autant plus importante que les chaînes sont en manque de "gros divertissements". Donc en demande. J'ignorais en fait ce que pouvait donner cette première de 3 spéciales produites par le surdoué Philippe Thuillier.
Et j''ai été rassurée sitôt passée une introduction musicale force 8 sur l'échelle de Richter des sons, ce qui frappait d'abord, c'était de constater à quel point la mayonnaise avait pris entre les anciens et les nouveaux. Les petites vacheries entre amis en étant la meilleure preuve. C'est par exemple Baffie lançant à propos de l'humoriste Chantal Ladesou : "La participation de Chantal relance le débat sur l'euthanasie", ou Jérémy Ferrari faisant remarquer après la victoire de Geluck sur une question de dessin : "C'est aussi facile que si on demandait à Peroni le nom de l'inventeur du pastis".
On rit beaucoup
Les voraces et les coriaces ont remplacé les Horaces et les Curiaces de l'Antiquité ! C'est certes parfois à la limite de la cruauté quand Baffie (un gentil dans la vie) rappelle toutes les 2 minutes le poids de Caroline Diament. Mais on l'avoue, on rit beaucoup, d'un rire toujours fin même quand la salve, elle, ne l'est pas. L'émission est par ailleurs riche en informations tous azimuts, et c'est ce qu'on attend. Les Grosses Têtes sans les citations-questions, c'est une mayonnaise sans huile et sans oeufs, Ali Baba sans les 40 voleurs, Peter sans Sloane ou Caïn sans caha (vous saviez que Jacques Martin avait écrit une chanson pour l'Eurovision en 69 ?).
Oui, comme "la bande à Laurent Ruquier" offre un spectacle riche d'humeur et d'humour, on passe deux heures épatantes avec le fonds et la forme. Et tant pis si les formes, concernant celles de Caroline Diament notamment, n'y sont, elles, pas toujours !
