Frédéric Mitterrand dans "Le Divan" : "J'aurais mérité que mon oncle m'aime"

L'ancien ministre de la Culture s'est confié, mardi 13 avril sur "France 3", à Marc-Olivier Fogiel. Il revient sur son enfance, ses relations avec son oncle et sa fascination pour le Général de Gaulle.

Frédéric Mitterrand a sorti, en mars, un livre dans lequel il revient sur son enfance parisienne.

Crédit : LIONEL BONAVENTURE / AFP

Frédéric Mitterrand, cinéphile, amateur d'art et écrivain reconnu, se livre à Marc-Olivier Fogiel mardi 14 avril dans Le Divan sur France 3. L'ancien ministre de la Culture revient sur son enfance, sa fascination pour le Général de Gaulle, et sur ses relations avec son oncle.

Né et élevé à Paris, Frédéric Mitterrand est marqué très tôt par un événement dramatique : sa gouvernante le bat de "0 à 10 ans". Une situation qu'il cache à ses parents, devenant ainsi "le complice de la personne qui le bat", comme il le confie à Marc-Olivier Fogiel. Un souvenir douloureux que Frédéric Mitterrand a cherché à expliquer et a aujourd'hui "pardonné".

Son oncle ne l'a "pas assez aimé"

Au sujet de son oncle, François Mitterrand, le frère de son père, l'ancien ministre trouve qu'il ne l'a "pas assez aimé". "J'aurais mérité qu'il m'aime parce que je lui ressemblais et j'essayais de tout faire bien pour lui, pour qu'il soit fier de moi." Frédéric Mitterrand révèle qu'à l'école il faisait en sorte de recevoir des bonnes notes en français, histoire et géographie car il savait que son oncle "était un lettré, un homme cultivé". Une recherche de reconnaissance auprès de ce grand homme "au caractère très dur".

Un autre grand homme a marqué la vie de l'écrivain : le Général de Gaulle. À l'époque, il est un enfant "secret et aventureux" et décide de se "faufiler dans une manifestation". L'ancien président le remarque alors et lui demande son nom : "J'étais horrifié, je n'allais pas lui dire que je m'appelais Frédéric Mitterrand, ça aurait été comme arriver avec un crucifix chez les vampires, se souvient-il, rieur. Dans la panique le seul nom que je trouve c'est François donc je lui ai répondu "Frédéric François"."