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Eurovision 2016 : "Il faut savoir assurer et défendre le drapeau français", confie Amir Haddad
RÉACTION - Le chanteur Amir, chargé de représenter la France au prochain concours de l'Eurovision le 14 mai à Stockholm, croit en ses chances pour effacer 39 ans de défaites au concours européen.
Amir va représenter la France au concours de l'Eurovision le 14 mai prochain à Stockholm en Suède. Ce sera diffusé sur France 2 avec aux commentaires Marianne James et Stéphane Bern. Amir est en pleine promotion de son premier album qui sortira le 29 avril. Au cœur de moi, c'est le titre de l'album chez Warner dont est issue J'ai cherché, la chanson de l'Eurovision. L'artiste faisait partie des finalistes face à Kendji Girac qui l'a emporté.
Amir Haddad est un parisien, né il y a 32 ans dans le 12e arrondissement d'un papa tunisien et d'une maman marocaine. À l'âge de 8 ans ses parents déménagent à Tel Aviv en Israël. Amir se destine à devenir dentiste et c'est là que tout va basculer déjà dans un télé-crochet. 6 ans plus tard, arrive The Voice, où il finira 3e du concours derrière Kendji Girac. La suite, c'est un album, son premier. Un soir, il rencontre Edouardo Grassi, le nouveau chef de la délégation française. "Il a écouté mon single et il a eu une vision très claire sur le fait que le titre pourrait représenter la France à l'Eurovision", explique Amir au micro de RTL. Celui-ci a mis un peu de temps a accepter et puis l'envie et la fierté vont l'emporter.
39 ans de défaites à effacer
J'ai cherché est une chanson qui ressemble au style Eurovision. En tout cas, plus que l'an dernier. Il y a 39 ans de défaites à effacer depuis la victoire de Marie Myriam. Amir y croit. "J'ai vu combien les gens étaient contents que la France choisisse un titre de cette fibre-là. Maintenant, il faut savoir assurer, répondre aux attentes du public et défendre le drapeau français dans ce concours", confie le chanteur. Ses adversaires les plus redoutables : le Russe, le Suédois et l'Australienne.
Dernière rumeur Eurovision : pour les 60 ans du concours cette année, un partenariat a été noué avec le musée Abba. Il n'en fallait pas plus pour qu'une rumeur se propage : et si les Suédois revenaient nous chanter Waterloo ?
