Facebook protège ses utilisateurs contre le "revenge porn". Le réseau social s'est doté mercredi 5 avril d'une nouvelle arme dans la guerre qu'il mène au "porno vengeur", la publication de photos intimes sans le consentement de la personne photographiée. Lorsque de tels contenus seront signalées sur Facebook, Instagram ou Messenger, une technologie de reconnaissance automatique permettra d'éviter que des copies soient ensuite partagées sur d'autres plateformes, promet le réseau social. Le retrait de "revenge porn" sera donc toujours fondé sur le signalement des utilisateurs.
"Lorsque ce type de contenu souvent appelé "porno vengeur" nous est signalé, nous pouvons maintenant empêcher qu'il ne soit partagé sur Facebook, Messenger et Instagram", a assuré Antigone Davis, la chef de la sécurité globale pour le réseau social. "Cela fait partie de nos efforts continus pour créer une communauté sécurisée sur Facebook et en dehors." Dans la plupart des cas, Facebook désactive les comptes sur lesquels des images intimes sont partagées sans autorisation, a insisté Antigone Davis.
Les utilisateurs essayant de partager des contenus identifiés comme relevant du "porno vengeur" se verront notifier que ces images violent la politique d'utilisation de Facebook et que leur partage est prohibé. Antigone Davis espère pouvoir aller encore plus loin en explorant "comment (ces outils) pourraient être utilisés dans l'ensemble de l'industrie".
Facebook souhaite aussi sensibiliser ses utilisateurs au retrait d'images. Le réseau social a mis en ligne un guide en anglais expliquant la marche à suivre pour retirer des images intimes postées sans leur accord. Une initiative menée conjointement avec l'association américaine Cyber Civil Rights Initiative, à la pointe du combat contre le "porno vengeur".
En France, la diffusion de contenus relevant du "revenge porn" est punie de deux ans de prison et de 60.000 euros d'amende. En janvier, Facebook a suspendu un groupe accusé de contenir des photos de femmes nues prises sans leur consentement suivi par plus de 50.000 personnes.
Facebook et YouTube ont déjà mis en place des systèmes de reconnaissance automatique de vidéos afin d'éviter que des contenus protégés par le droit d'auteur refassent surface sur leur plateforme après une première suppression. En février, un réfugié syrien a poursuivi Facebook pour empêcher l'utilisation détournée par l'extrême-droite d'un cliché le montrant avec la chancelière allemande Angela Merkel. Il avait finalement été débouté.
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