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Golshifteh Farahani, première Iranienne à franchir les portes d'Hollywood depuis 1979

PORTRAIT - Le grand public a découvert l'actrice en 2008, lorsqu'elle partageait l'affiche du film "Mensonges d'État" avec Leonardo DiCaprio.

Golshifteh Farahani à Cannes, en 2016
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Céline Landreau

Golshifteh Farahani est une femme éprise de liberté. Une liberté affirmée dès l'adolescence,  quand après avoir subi une attaque à l'acide, elle se déguise en garçon. Crâne rasé, seins bandés et bonnet sur la tête pour pouvoir sillonner en vélo les rues de Téhéran la nuit. "Je voulais vivre comme un être humain, ne plus être regardée comme un objet", explique celle qui avait déjà choisi sa voie. Ses parents artistes, la rêvaient virtuose du piano, Golshifteh préfère le cinéma et ses "1.000 langages quand la musique n'en est qu'un". 

Elle a 14 ans quand elle tourne son premier film en Iran, mais c'est en 2008 que le monde la découvre. Ridley Scott en fait la partenaire de Leonardo DiCaprio dans Mensonges d'Etat. Golshifteh Farahani devient alors la première actrice Iranienne à franchir les portes d'Hollywood depuis la révolution islamique de 1979.

Six mois d'interrogatoire à son retour en Iran

Un rôle qui va pourtant faire basculer sa vie, car sa prestation n'est pas du goût des autorités Iraniennes. À son retour, elle subit 6 mois d'interrogatoire, doit payer une caution pour repartir aux États-Unis pour la sortie du film. Sur le tapis rouge, elle défile, tête nue, en robe de soirée. La rupture est consommée avec Téhéran

Elle choisira l'exil et arrive à Paris. "C'est là que j'ai compris que c'était joli d'être une femme", explique celle qui estime que toutes les femmes devraient vivre un temps dans la capitale française pour se libérer. Sa liberté elle l'affirme aussi en dévoilant un sein dans une vidéo tournée alors qu'elle est pré-sélectionnée pour les Césars en 2012. En 2015, elle pose même nue en une d'Égoïste

Polyglotte, elle parle 5 langues

Mais même à Paris, l'actrice a du mal à s'installer. "La question de ma vie : où est-ce que je veux habiter ?", confie-t-elle. Femme du monde, Golshifteh Farahani est polyglotte et parle aujourd'hui farsi, anglais, français, un peu allemand et arabe. Mariée à un Australien, elle partage actuellement sa vie entre le Portugal et l'Espagne et à 34 ans, elle confie ses craintes de mourir un jour en exil, sans avoir pu retourner en Iran. 

"Je suis un arbre sans racine, comme les orchidées, j'ai des racines dans l'air". Golshifteh, en farsi, ça veut dire éprise de fleurs.

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