"Quelle mouche a donc piqué l'Académie des César pour désigner Roman Polanski président de la soirée ? Et quelle naïveté a poussé le réalisateur à accepter, et ainsi rallumer une polémique qui ne s'éteindra jamais ?", interrogeait Pascal Praud peu avant l'annonce du renoncement de Polanski. "Depuis 1977, Polanski est accusé d'avoir violé une jeune fille de 13 ans, non sans l'avoir droguée avant. Il a contesté les faits, passé quarante-sept jours en prison et fui les États-Unis en 1978, parce qu'il risquait cinquante ans de prison", rappelait le journaliste.
"C'est tout le problème. Un procès n'a jamais eu lieu, et il existera toujours un doute", poursuivait-il. "Alors forcément, Polanski président des César : oui je suis choqué, parce que c'est choquant. Et franchement ce n'est pas très malin", lançait Pascal Praud.
"Le droit à l'oubli, pourquoi pas ? La victime, Samantha Geimer, a elle-même plaidé pour la relaxe du réalisateur. Simplement, on peut demander un peu de discrétion à Polanski, et un minimum de bon sens à l'Académie des César", jugeait le journaliste. "Discrétion et bon sens : deux choses qui ne sont pas parmi les mieux partagées du monde", concluait-il sur le ton du regret.
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