VIDÉO - Benoît Poelvoorde : les rôles déjantés qui ont émaillé sa carrière

VIDÉO ZAPPEUR - "Une famille à louer", de Jean-Pierre Améris, sort en salles ce mercredi 19 août. Benoît Poelvoorde y incarne un homme timide et introverti, bien loin des rôles déjantés qu'il endosse habituellement.

C'est l'un des plus français des acteurs Belges. Depuis C'est arrivé près de chez vous (1992), où il joue un tueur à gages dans une parodie du célèbre magazine Strip-Tease, Benoît Poelvoorde crève l'écran, tant en Belgique qu'en France, et multiplie les films cultes.

Guide de randonnée antipathique et violent dans Les Randonneurs (1997), qui le révélera au grand public, fils barjot de Jules César dans Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques (2008), fan inconditionnel de karaté dans Narco (2004) ou coéquipier collant et maladroit dans Le Boulet (2002), Benoît Poelvoorde a enchaîné les rôles déjantés, parfois naïfs, souvent sarcastiques et rarement sympathiques, tout au long de sa carrière.

De l'humour mais pas que

L'humour et la gravité. C'est ce qui définit les rôles de Benoît Poelvoorde. Dans Les portes de la gloires (2001) ou Les convoyeurs attendent (1999 ), il joue de cette ambivalence qu'il maîtrise. Comme en témoignent plusieurs de ses interviews, le quinquagénaire se comporte de la même manière dans la vraie vie. On ne sait pas quand Poelvoorde rigole mais le public rit quand même.

Benoît Poelvoorde ce n'est pas que cela. L'acteur belge sait tout jouer : le rire bien sûr, comme dans Rien à déclarer (2011) aux côtés de Dany Boon, la critique sociale, dans Le Grand soir (2012), mais aussi le drame. De fait, à plusieurs reprises, le natif de Namur incarnera des personnages plus sombres. Plutôt bien d'ailleurs puisque son rôle dans Entre ses mains (2005), d'Anne Fontaine, lui a permis d'être nommé pour le César du meilleur acteur en 2006.

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