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Romain Puértolas : "On pourrait trouver plusieurs morales dans mon nouveau roman"
Romain Puértolas revient avec "La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel". Un livre aussi réussi que "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa".
Romain Puértolas : "il faut se surpasser"
Crédit : AFP FRANCOIS GUILLOT
Romain Puértolas revient avec un nouveau livre. La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel est une bouffée d'air frais, qui mêle de la fantaisie, du rêve et beaucoup d'amour. Le titre est aussi original que celui du précédent roman, L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa.
Ces titres longs sont indispensables à l'auteur. "J'ai besoin de ça pour rentrer dans le merveilleux, explique Romain Puértolas à RTL . Pour exprimer tout mon merveilleux, j'ai besoin de plusieurs mots. Pour moi c'est le premier abord qu'a le lecteur avec mon univers".
Esprit du conte, à la fois poétique et farfelu
Le précédent roman de l'écrivain a été un véritable succès. Les tribulations du fakir à la recherche d'un lit clouté chez un marchand de meubles suédois se sont vendues en France à 300 000 exemplaires. Traduit dans plus d'une trentaine de langues, l'ouvrage sera bientôt adapté en film.
Le nouveau livre de Romain Puértolas est fidèle à l'esprit du premier. Les lecteurs retrouveront comme dans Le fakir, ce même esprit du conte, à la fois poétique, farfelu mais aussi non dénué de philosophie et de sagesse.
L'éruption d'un volcan islandais paralyse le trafic aérien le jour où Providence Dupois, factrice de son état, doit aller chercher au Maroc Zahera, la fillette qu'elle a adoptée et qui a avalé ce nuage grand comme la Tour Eiffel. C'est la façon si douce de Romain Puértolas, d'écrire qu'elle est atteinte de mucoviscidose. Mais qu'à cela ne tienne, puisqu'il s'agit d'un conte et que l'amour donne des ailes, Providence va apprendre à voler de ses propres petits bras et décoller vers le Maroc.
Il faut se surpasser, il faut voir la réalité d'une autre façon.
Romain Puértolas
Ces contes contiennent une morale. "On pourrait trouver plusieurs morales. D'abord l'amour, qui est plus fort que tout. Il y a aussi le thème de la maladie, de la mort. Il faut se surpasser, il faut voir la réalité d'une autre façon. Puisqu'on ne peut pas changer la réalité, on doit changer notre vision de la réalité. Et quelques fois, si on y croit fort, ça change", a confié l'auteur.
Romain Puértolas a abandonné son métier de policier pour l'écriture et ne le regrette pas. "C'est une aventure extraordinaire. C'est un conte de fée. Le fakir sort aux États-Unis dans une semaine. C'est beaucoup de voyage, beaucoup de rencontre."
