Rencontre avec Ian McKellen au Festival du cinéma américain de Deauville

Sir Ian McKellen, immense comédien de théâtre, est l'un des maîtres du répertoire Shakespearien.  Mais, il est connu mondialement pour deux rôles au cinéma dans des superproductions hollywoodiennes : Gandalf, le magicien  dans Le seigneur des anneaux et Le Hobbit et Magneto, un des méchants de la saga X-Men.

Ian McKellen est à Deauville pour présenter Mr Holmes, de Bill Condon. Le film raconte l'automne de Sherlock Holmes, confronté à ses regrets et son propre personnage devenu une légende. Ce film ferait de Ianc McKellen, un des favoris pour les Oscars de 2016. " Pour moi, les prix remis aux acteurs c'est stupide. Ce n'est pas une course.En fait ça veut surtout dire merci et c'est toujours agréable, comme la justification d'une carrière. Ce serait épatant d'avoir un Oscar. D'ailleurs j'ai déjà été nommé deux fois. J'avais mon discours tout prêt : 'Mesdames et messieurs je suis fière d'être le premier acteur ouvertement gay à recevoir ce prix' ", explique Ian McKellen.

"Human" le prochain Yann Arthus-Bertrand est très attendu

Human, le prochain film-documentaire de Yann Arthus Bertrand sortira samedi dans les salles, sur Youtube et Google. Une oeuvre fidèle au style de Yann Arthus Bertrand : des images sublimes notre planète et ses habitants, vus d'en haut, mais entrecoupées par des interviews de citoyens monde. Au total c'est plus de 2 000 personnes dans 60 pays visités, qui ont été filmées pendant 2 ans. Ces gens parlent de leur quotidien : leur douleurs, leur espoir et leur lutte.

Human sera présenté samedi aux Nations Unies, au Festival de Venise et à la Fête Humanité. Il sortira au cinéma pendant 10 jours en France. En même temps, il sera mis à disposition gratuitement sur Youtube et Google. Yann Arthus Bertrand explique l'origine de ce projet fou et ambitieux. " J'ai toujours été très touché de la parole des Hommes. C'est un film politique quelque part : 'pourquoi la guerre ? pourquoi nous battons nous pire que des animaux ?' ".

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Certaines critiques pourraient encore dire que Yann Arthus-Bertrand se met en avant à travers son film-documentaire. Mais, les grandes causes ont parfois besoin de relais médiatiques et le réalisateur est très fort pour cela. Il a ses réseaux et des contacts au plus haut niveau des États. Sur le fond, il vaut mieux parfois trop en faire que critiquer sans agir. Et, Yann Arthus-Bertrand n'est nullement fatigué de ses courses autour du monde : "Je pense qu'il est trop tard pour être pessimiste. J'aime mon siècle, et j'aime les gens. J'ai envie de continuer. Ce film m'a fait beaucoup avancer dans ma vie", souligne-t-il.