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VIDÉOS - "Les têtes de l'emploi", "Iris"... les sorties ciné de la semaine
3 films français sont à l'honneur en cette semaine riche en sorties au cinéma : "Les têtes de l'emploi" avec Franck Dubosc, "Le petit locataire" avec Karin Viard, et le thriller "Iris" de Jalil Lespert avec Romain Duris.
Pour commencer, on regarde ce qui s'est passé du côté de notre box-office avec le site CBO. Près de 480.000 entrées pour Inferno, le dernier volet saga Da Vinci Code démarre mieux chez nous qu'aux États-Unis. Jérôme Commandeur ne démérite pas, son premier film en tant que réalisateur Ma famille t'adore déjà débute autour des 330.000 spectateurs. Mel Gibson avec Tu ne tueras point a lui attiré environ 220.000 spectateurs dans les salles. Passons aux sorties cinéma avec trois comédies françaises à l'affiche.
À commencer par Les têtes de l'emploi d'Alexandre Charlot et Franck Magnier. Les co-scénaristes de Bienvenue chez les Ch'tis et les réalisateurs de Boule et Bill retrouvent Franck Dubosc entouré d'Elsa Zylberstein et François-Xavier Demaison pour cette farce cruelle et tendre franchement réussie sur le chômage. Le sujet prête peu au rire, mais puisque se marrer a, paraît-il, des vertus thérapeutiques, autant ne pas s'en priver. Le film imagine comment 3 salariés d'une agence pour l'emploi menacée de fermeture, vont imaginer tous les moyens pour créer le chômage et éviter de s'y retrouver eux-mêmes. C'est politiquement assez incorrect, remarquablement écrit et formidablement joué par le trio de comédiens duquel émerge Elsa Zylberstein.
"Le petit locataire" de Nadège Loiseau
C'est le premier film coécrit de Mazarine Pingeot. Il part là aussi d'une hypothèse comique pas évidente : Nicole, femme et maman épanouie de 49 ans apprend qu'elle est enceinte. Bonne nouvelle sur le papier, mauvaise en réalité, car cette grossesse peut bouleverser toute sa vie et son équilibre familial. Le film offre une réflexion maligne et drôle sur la maternité, l'évolution de la société et la place de l'homme. Mention spéciale aux dialogues et au choix pour celle qui incarne l’héroïne du film : Karin Viard. Mais aussi les excellents Philippe Rebot ou Hélène Vincent.
"Iris" de Jalil Lespert
Deux ans après succès de Yves Saint Laurent, l'acteur-réalisateur propose son quatrième film en tant que metteur en scène et il aborde ce qu'on appelle un film de genre. L'histoire d'un banquier adepte des relations sado masochistes dont la femme est enlevée par un petit voyou. Une affaire de rançon simple en apparence sauf que les apparences sont parfois trompeuses et que ce rapt cache en fait une manipulation qui va vite se compliquer. Sensuel, surprenant et esthétique : Iris est un film imparfait, comme la passion, mais redoutablement séduisant. À l'affiche : Charlotte le Bon dans une prestation assez sulfureuse, Romain Duris et Jalil Lespert, devant et derrière la caméra pour un film qui revendique les influences de Melville, De Palma ou Verhoeven.
