Vincent Lindon sera à l'affiche de Mea Culpa, mercredi. Un thriller signé Fred Cavayé avec Gilles Lellouche.
Vincent Lindon est Simon, un ancien flic devenu convoyeur de fonds après une faute professionnelle lourde qui le fait survivre dans le remord. Mais Simon va être obligé de retrouver ses réflexes de policier quand Théo, son fils, témoin d'un meurtre, va être pris en chasse par des gangsters venus de l'Est.
Une chasse à l'homme violente s'engage. Mea Culpa est d'une efficacité redoutable, parfois presque douloureuse à regarder. Vincent Lindon y a d'ailleurs y a quelques plumes.
"Je me suis beaucoup blessé, je ne savais pas que ça serait aussi intense, il faut être concentré du matin au soir, raconte le comédien. Il faut être concentré parce que l'on manie des armes, que c'est très dangereux et qu'il faut faire attention".
D'un claquage au mollet en passant par une déchirure à la cuisse ou des côtes brisées, il n'est pas sorti indemne du tournage. "Ça m'avait donné l'impression de souffrir, je me suis peut-être arrangé pour en chier un peu et me dire que je faisais mon travail avec beaucoup d'obstination et de sérieux. Quelque fois ça rassure", ajoute-t-il.
Les rôles parfois rudes qu'il a déjà joués ne l'ont jamais amené sur ce terrain-là, celui du polar très noir. C'est la raison qui l'a poussé à dire oui au réalisateur Fred Cavayé.
Dès la lecture du scénario, "j'avais hâte d'arriver à la fin, mais pas tant pour savoir la fin de l'histoire mais pour téléphoner au metteur en scène. J'étais excité comme une puce, se souvient-il. J'étais en train de le lire, je tremblais en me disant 'pourvu que la fin soit aussi bien'. Quand je suis arrivé à la page 103, j'ai vu le mot 'fin' et ça a été sans appel, immédiat."
Le résultat est nerveux, tendu, haletant. S'il faut trouver un point commun entre Simon, personnage du flic torturé de Mea Culpa, avec ceux que Vincent Lindon a joué ces derniers temps, comme le maître nageur citoyen de Welcome, c'est dans le registre de la douleur, la peine et la noirceur qu'il faut chercher.
Pour ce genre de rôles, "il faut être heureux à côté, au moins penser qu'on est heureux, selon Vincent Lindon. Il y a comme un système de vase communiquant entre mes personnages et moi. Je leur amène des choses, mais eux, ils me laissent des souvenirs. Parce que l'on a quand même fait, pour de vrai, quelque chose de faux. J'ai des visions du tournage, des moments violents, je les ai vécu. J'ai été dans un état de furie," conclut-il.
Vincent Lindon, impressionnant et juste, comme d'habitude.
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